Début mai... le moment de profiter de la neige là où elle est!
Certains sont quand même contents de retrouver l'herbe!
Très vite, on peut chausser, on tourne le dos aux Agneaux et aux Ecrins - faut bien faire des choix...
En raid, mieux vaut prévenir que guérir si on veut prendre son pied!
Aller du Sud au Nord, c'est dénicher les petites combes poudreuses propices à la descente
En passant, l'interprétation des traces a radicalement changé. Au temps des grands skis étroits, plus la godille était serrée plus le skieur était censé être bon. Maintenant c'est plutôt petits virages = petits skis, et grandes courbes = grosses cuisses. Comme quoi les temps changent...
Au tour des Cerces d'être derrière... On reviendra grimper, c'est promis! Ca démange quand on passe au pied des parois orangées...
Pélérinage rituel à la Chapelle en haut du Thabor
... Avant le plongeon dans la face Nord
On bascule pour la Maurienne!
La lumière joue avec arêtes et nuages mais la neige est pourrie. Ballade, on ne fera pas le couloir et l'arête aperçus hier, à l'attaque 2m50 de neige pas consolidée avant de trouver une sous-couche stable... On traverse la vallée de la Maurienne, ses stations fantômes et villes plutôt sinistres pour vite remonter de l'autre côté...
Le refuge de la Dent Parrachée, à ne pas manquer (merci Franck!)
Désormais nous serons en terrain glaciaire, la quincaillerie sort du sac...
Dent Parrachée, belle sous toutes les coutures!
Surprise! En arrivant sur les Dômes, il a neigé en haut pendant la nuit avec un très fort vent, la traversée sous les arêtes est plaquée, c'est le moment de changer de plan!
Petites douceurs...
L'Arpont n'est pas gardé, mais au soleil et à l'abri du vent la vie est belle!
L'impression d'avoir toute la montagne pour nous...
Quelle était verte ma vallée - et loin!
Le Glacier de la Vanoise, passerelle vers le ciel?
Impression de flotter au-dessus du monde...
Arabesques de velours pour rejoindre le col de la Vanoise
Anicroches avec un nuage - qui heureusement ne restera pas longtemps - pour le sommet de la Grande Casse...
Paré à plonger? L'Aiguille de la Vanoise attire comme un aimant.
Poudreuse de la nuit en haut, plus lourde mais toujours sympa plus bas...
Détour pas les séracs
Que dire, sinon qu'un raid c'est toujours une expérience particulière, plus profonde qu'une simple randonnée, avec les jours successifs passés entièrement en montagne, des fois seuls, des fois avec d'autres dans les refuges. On prend un rythme particulier, on ne regarde plus les horaires, on les vit avec le soleil, les variations de la neige, le jeu des ombres.
Pouvoir choisir au jour le jour le programme du lendemain, en fonction des envies, en fonction aussi de ce que la montagne permet, c'est un sentiment de liberté formidable qu'on aimerait prolonger... D'ailleurs l'air parait toujours lourd et moite quand on finit pas redescendre!
... Et surtout la conviction que chaque jour est un jour tout neuf!
Plus de photos? --> C'est ici!
Certains sont quand même contents de retrouver l'herbe!
Très vite, on peut chausser, on tourne le dos aux Agneaux et aux Ecrins - faut bien faire des choix...
En raid, mieux vaut prévenir que guérir si on veut prendre son pied!
Aller du Sud au Nord, c'est dénicher les petites combes poudreuses propices à la descente
En passant, l'interprétation des traces a radicalement changé. Au temps des grands skis étroits, plus la godille était serrée plus le skieur était censé être bon. Maintenant c'est plutôt petits virages = petits skis, et grandes courbes = grosses cuisses. Comme quoi les temps changent...
Au tour des Cerces d'être derrière... On reviendra grimper, c'est promis! Ca démange quand on passe au pied des parois orangées...
Pélérinage rituel à la Chapelle en haut du Thabor
... Avant le plongeon dans la face Nord
On bascule pour la Maurienne!
La lumière joue avec arêtes et nuages mais la neige est pourrie. Ballade, on ne fera pas le couloir et l'arête aperçus hier, à l'attaque 2m50 de neige pas consolidée avant de trouver une sous-couche stable... On traverse la vallée de la Maurienne, ses stations fantômes et villes plutôt sinistres pour vite remonter de l'autre côté...
Le refuge de la Dent Parrachée, à ne pas manquer (merci Franck!)
Désormais nous serons en terrain glaciaire, la quincaillerie sort du sac...
Dent Parrachée, belle sous toutes les coutures!
Surprise! En arrivant sur les Dômes, il a neigé en haut pendant la nuit avec un très fort vent, la traversée sous les arêtes est plaquée, c'est le moment de changer de plan!
Petites douceurs...
L'Arpont n'est pas gardé, mais au soleil et à l'abri du vent la vie est belle!
L'impression d'avoir toute la montagne pour nous...
Quelle était verte ma vallée - et loin!
Le Glacier de la Vanoise, passerelle vers le ciel?
Impression de flotter au-dessus du monde...
Arabesques de velours pour rejoindre le col de la Vanoise
Anicroches avec un nuage - qui heureusement ne restera pas longtemps - pour le sommet de la Grande Casse...
Paré à plonger? L'Aiguille de la Vanoise attire comme un aimant.
Poudreuse de la nuit en haut, plus lourde mais toujours sympa plus bas...
Détour pas les séracs
Que dire, sinon qu'un raid c'est toujours une expérience particulière, plus profonde qu'une simple randonnée, avec les jours successifs passés entièrement en montagne, des fois seuls, des fois avec d'autres dans les refuges. On prend un rythme particulier, on ne regarde plus les horaires, on les vit avec le soleil, les variations de la neige, le jeu des ombres.
Pouvoir choisir au jour le jour le programme du lendemain, en fonction des envies, en fonction aussi de ce que la montagne permet, c'est un sentiment de liberté formidable qu'on aimerait prolonger... D'ailleurs l'air parait toujours lourd et moite quand on finit pas redescendre!
... Et surtout la conviction que chaque jour est un jour tout neuf!
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inscrit le 29/02/08
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