Pour planter le décor:
Une petite station de 15km de pistes, 4 RM principales, tout juste au pied de l'impressionnante falaise du Bargy qui surplombe tout le domaine.
Les sapins sont encore lourdement chargés de neige et toisent les pylones rouillés des téléskis.
L'accès, depuis Bonneville, se fait par une petite route à une voie qui serpente dans les gorges du Bronze, accrochée à la falaise par endroits.
Une fois dans le village, rien n'indique le départ des remontées, au début en tous cas. Il faut s'armer d'un plan pour choisir à chacune des intersections la bonne direction.
Après quelques errements, au détour d'un virage serré, la gare de départ d'un téléski qui semble tourner comme par magie surgit devant les yeux. 2, 3 voitures de locaux sont stationnées en bordure de route sur l'élargissement qui tient lieu de parking. Pas âme qui vive.
Le ciel est d'un bleu pur; on aperçoit au loin les nuages s'arrêter net sur le Jura, comme effrayés de partir à la conquête du plateau et des préalpes.
Seul le sommet du Môle, drappé d'un blanc immaculé qui semble scintiller malgré la distance, est coiffé de son inséparable petit chapeau de brume.
Au fil de la matinée, les rencontres sont toutes un événement.
Un (unique) cours de ski ici, un père et son fils là, trois bon skieurs qui passent rapidement... 12, 13, 14 personnes peut-être, en tout et pour tout?
Sur piste, la neige est restée d'une qualité excellente, peut-être un poil durcie par les 7 jours restés sans flocons. La terre n'apparait pas encore même à 1000m.
De petites incursions hors des sentiers battus permettent de constater avec émerveillement que le vent n'a apparament que peu soufflé ici (protection des arbres ou du terrain?), car la neige n'est pas croûtée du tout (contrairement à Schönried jeudi passé.
Tout au plus est-elle un peu lourde, en raison de l'altitude modeste (1050-1550m) du domaine.
Les quelques (très) rares connaisseurs ont quand-même bien mis à contribution la semaine passée pour tracer un peu toutes les possibilités environnantes, mais sans excès, juste assez pour permettre de détecter là où il fait bon amener ses lattes.
L'essentiel de la matinée (-> 13h) se déroulera aux alentours de la "forêt magique", desservie par un paisible TSF2 Montaz qui veille sur la fôrêt depuis des années.
Sur 350m de dénivellé, tout le terrain se prête au jeu et au plaisir des spatules: de la noire en excellente condition juste sous le TS à la rouge dammée au poil à parcourir à Mach 3, en passant par moultes petits passages secrets entre les arbres, couloirs et combes cachés à quelques encablures -certaines encore presque vierges-, tout n'est qu'incitation au plaisir dans un environnement d'un calme à l'image du lac Bénit gelé que l'on aperçoit au fond d'une petite combe.
Aucun caillou ou souche traître (enfin presque) ne parvient à gâcher le plaisir; la quantité est encore bien présente.
Seul bémol, le soleil fait languir ses admirateurs jusqu'à 12h sur la partie du domaine desservie par les trois TK, et carrément jusqu'à 14h sur les pentes du TSF, car les hautes falaises du Bargy l'empêchent de venir répendre sa douce lumière dans cet écrin perdu.
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Petite touche personnelle, j'ajoute que passer une journée dans la neige à la veille d'un examen d'histoire économique n'en est que plus jouissif !!!
...Bon, revers de la médaille, j'en connais un qui va pas beaucoup dormir cette nuit...
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Tarif jounée: 12€
1/2 journée: 10€
(étudiants: 9/8&euro
Une petite station de 15km de pistes, 4 RM principales, tout juste au pied de l'impressionnante falaise du Bargy qui surplombe tout le domaine.
Les sapins sont encore lourdement chargés de neige et toisent les pylones rouillés des téléskis.
L'accès, depuis Bonneville, se fait par une petite route à une voie qui serpente dans les gorges du Bronze, accrochée à la falaise par endroits.
Une fois dans le village, rien n'indique le départ des remontées, au début en tous cas. Il faut s'armer d'un plan pour choisir à chacune des intersections la bonne direction.
Après quelques errements, au détour d'un virage serré, la gare de départ d'un téléski qui semble tourner comme par magie surgit devant les yeux. 2, 3 voitures de locaux sont stationnées en bordure de route sur l'élargissement qui tient lieu de parking. Pas âme qui vive.
Le ciel est d'un bleu pur; on aperçoit au loin les nuages s'arrêter net sur le Jura, comme effrayés de partir à la conquête du plateau et des préalpes.
Seul le sommet du Môle, drappé d'un blanc immaculé qui semble scintiller malgré la distance, est coiffé de son inséparable petit chapeau de brume.
Au fil de la matinée, les rencontres sont toutes un événement.
Un (unique) cours de ski ici, un père et son fils là, trois bon skieurs qui passent rapidement... 12, 13, 14 personnes peut-être, en tout et pour tout?
Sur piste, la neige est restée d'une qualité excellente, peut-être un poil durcie par les 7 jours restés sans flocons. La terre n'apparait pas encore même à 1000m.
De petites incursions hors des sentiers battus permettent de constater avec émerveillement que le vent n'a apparament que peu soufflé ici (protection des arbres ou du terrain?), car la neige n'est pas croûtée du tout (contrairement à Schönried jeudi passé.
Tout au plus est-elle un peu lourde, en raison de l'altitude modeste (1050-1550m) du domaine.
Les quelques (très) rares connaisseurs ont quand-même bien mis à contribution la semaine passée pour tracer un peu toutes les possibilités environnantes, mais sans excès, juste assez pour permettre de détecter là où il fait bon amener ses lattes.
L'essentiel de la matinée (-> 13h) se déroulera aux alentours de la "forêt magique", desservie par un paisible TSF2 Montaz qui veille sur la fôrêt depuis des années.
Sur 350m de dénivellé, tout le terrain se prête au jeu et au plaisir des spatules: de la noire en excellente condition juste sous le TS à la rouge dammée au poil à parcourir à Mach 3, en passant par moultes petits passages secrets entre les arbres, couloirs et combes cachés à quelques encablures -certaines encore presque vierges-, tout n'est qu'incitation au plaisir dans un environnement d'un calme à l'image du lac Bénit gelé que l'on aperçoit au fond d'une petite combe.
Aucun caillou ou souche traître (enfin presque) ne parvient à gâcher le plaisir; la quantité est encore bien présente.
Seul bémol, le soleil fait languir ses admirateurs jusqu'à 12h sur la partie du domaine desservie par les trois TK, et carrément jusqu'à 14h sur les pentes du TSF, car les hautes falaises du Bargy l'empêchent de venir répendre sa douce lumière dans cet écrin perdu.
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Petite touche personnelle, j'ajoute que passer une journée dans la neige à la veille d'un examen d'histoire économique n'en est que plus jouissif !!!
...Bon, revers de la médaille, j'en connais un qui va pas beaucoup dormir cette nuit...
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Tarif jounée: 12€
1/2 journée: 10€
(étudiants: 9/8&euro
inscrit le 22/10/01
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