laz problématique a été prise a l'envers, depuis le début, on répond a la question "les principes peuvent ils être immoraux". Mais c'est pas ca la question...
déja, (ouhlala, la terminale, ca remonte ca...) il faut définir l'immoralité, parle t'on de l'immoralité dans l'absolu (avec un grand I)ou parle t'on d'actes immoraux?... dans le premier cas, il est clair que oui puisque, par essence, l'immoralité a pour limites...la moralité. Dans le second cas, je pense que chaque fait mérite une réponse différente.
Les pirates, par exemple, qui étaient à leur époque considéré comme l'immoralité même, avaient cependant un code d'honneur très strict.
Il existe de très nombreux cas similaires, car tout ce qui est hors de la moral (et donc immoral..)n'est pas pour autant dénué de règles...
Regardons par exemple le principe de désobéissance civile, la morale nous impose de se soumettre à la loi, hors, celui ci, veut que, lorsque la loi est abusive ou remet en cause les libertés fondamentales, cette dernière soit transgressée.
en fait, en y réflechissant, je pense que l'immoralité a des principes... tout être, quel qu'il soit (sauf si il est psychologiquement malade auxquels cas on ne peut plus parler d'immoralité puisqu'il n'a aucune conscience de la morale) a des principes, plus ou moins en accord avec la morale mais ils sont de même présents et régulent ses actes...
inscrit le 18/04/04
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