La montagne l'été: à consommer avec modération
PARIS (AP) - Bienfaits du climat, vacances sportives, vous êtes nombreux à choisir la montagne à la mer l'été. Mais attention, à partir de 2.500m, même le voyageur bien portant peut souffrir du "mal des montagnes", qui se traduit notamment par des maux de tête. Comme pour toute pratique sportive, il faut "consommer" la montagne à doses progressives. Par paliers.
Les malades qui souffrent de maladies des coronaires ou d'insuffisance respiratoire devront éviter les excursions en altitude.
Maux de tête, vertiges, nausées, bourdonnements d'oreille, troubles respiratoires sont quelques-uns des malaises qui peuvent être ressentis. Il faut alors interrompre l'excursion et redescendre doucement. Pour éviter ces désagréments, il faut alterner périodes de repos et d'effort, ne pas s'attaquer dès les premiers jours à de grands dénivelés, manger et s'hydrater convenablement.
Par ailleurs, équipez-vous de bonnes chaussures. Le faux mouvement, la chute ou le choc peuvent être à l'origine d'un déboîtement de l'articulation. Lorsque les surfaces articulaires ont perdu tout contact entre elles, c'est la luxation. Elle entraîne une douleur très vive et tout mouvement devient limité, voire impossible. Elle exige un traitement rapide et efficace. L'épaule est l'articulation la plus fréquemment atteinte.
L'entorse est une lésion traumatique d'une articulation dont les ligaments sont brusquement étirés, voire arrachés: il s'agit très souvent des articulations de la cheville et du genou. La douleur est intense, la marche presque impossible. L'entorse s'accompagne le plus souvent d'un gonflement, parfois même d'un hématome.
Qu'il s'agisse d'une entorse ou d'une luxation, le premier geste consiste toujours à immobiliser le membre atteint. En cas de luxation de l'épaule, par exemple, on peut soutenir le bras par une écharpe, sachant que la main doit être plus haute que le coude, afin que la circulation se fasse correctement. Une fois le membre immobilisé, le blessé doit être transporté d'urgence vers le médecin ou l'hôpital le plus proche.
S'il s'agit d'une banale foulure, une crème antalgique et anti-inflammatoire appliquée localement s'avèrera nécessaire. Il est toutefois souhaitable d'immobiliser l'articulation.
Attention, il ne faut jamais chercher à remettre en place soi-même une articulation luxée, cela ne ferait qu'aggraver la situation et amplifier la douleur. Evitez de plier ou de bouger (plus qu'il n'est indispensable) le membre blessé.
Enfin, faire prendre un "remontant" (alcool) à l'accidenté est totalement inutile. L'immobilisation et la radiographie sont les premières mesures d'urgence à prendre, et sans attendre. AP
fs/ll
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