Les Genevois sont trop gros, selon une étude
BERNE (AP) - Si l'on en croit une étude de la Division d'épidémiologie clinique des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG), publiée par le dernier bulletin de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), près de la moitié (48%) de la population masculine résidante de Genève âgée de 51 à 74 ans connaît une surcharge pondérale.
L'étude se fonde sur les résultats de l'enquête menée par le "Bus Santé" à Genève, entre 1993 et 2001, et portant sur près de 9.000 personnes. La moyenne de 40% est quasiment la même que celle obtenue par une étude à l'échelon suisse.
De façon générale, note l'étude, il y dans la population genevoise âgée de 35 à 74 ans 2% de poids jugés insuffisants, 53% de poids normaux, 34% d'excès pondéraux et 11% d'obésités.
La prévalence de l'obésité croît fortement avec l'âge: elle est de 8,8% chez les 35-50 ans et de 13,8% chez les personnes de 51 à 74 ans. Cette croissance ne semble pas avoir été constatée par l'étude "Nutri-Rend 2000" au niveau suisse.
Selon une étude centrée sur les maladies liées au mode de vie, il y a eu à Genève, entre 1993 et 2000, une croissance régulière de la prévalence de surpoids et de l'obésité, tant chez les hommes que chez les femmes. "Il s'agit -soulignent les auteurs- de l'un des phénomènes les plus inquiétants du point de vue de la santé publique, actuellement à Genève, et probablement en Suisse."
Selon les auteurs, des mesures visant à freiner la progression de l'indice de masse corporelle (IMC) par l'accroissement de l'activité physique ou la réduction des apports alimentaires énergétiques "devraient être considérées comme prioritaires". AP
tl/S
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