Je me souviens d'une étude sur le risque subjectif (ou perçu) et objectif (citée par D. DELIGNIERE) sur les taxis new yorkais lorsqu'ils ont été équipés de l'ABS...
La conséquence fut qu'il y eut plus d'accidents.
L'explication, le risque perçu diminuait en pensant que la sécurité était améliorée donc les taxis roulaient plus vite.
On imagine fort bien le même comportement dans d'autres situations :
-le casque et les protections à la montagne engendre un engagement du skieur ou snowborder plus important;
-faire une sortie avec des gens plus expérimentés peut engendré un phénomène de sur-estimation de son niveau (risque perçu diminué)
-sortir avec l'ARVA...
Risque objectif : probabilité pour qu'un accident arrive, dépend de la difficulté de la tâche à accomplir et du niveau d'habileté du sujet dans cette tâche à accomplir
Risque perçu : Sensation que la personne a à prendre des risques. Une personne qui pense être habile prendra plus de risque
Le niveau de risque préférentiel peut être définit comme risque attendu, espéré (effet recherché), ou risque intentionnel.
Selon Wilde, il faut toucher le niveau de risque préférentiel pour modifier les comportements dangereux.
En effet des facteurs comme le coût et les bénéfices se mettent en parallèle.
le coût : accident, amende, blessure,...
bénéfices : valeur personnel (satisfaction, besoin d'accomplissement)
Les traits de la personnalité vont faire en sorte qu'il y aura prise de risque ou non.
Etude de Zuckerman-Recherche de sensations et sports;
EYSENK parle d'extra version ou d'intro version. L'extraverti est celui chroniquement en sous activité (mentalement) et inversement pour l'introverti qui serait en suractivité.
BERLYNE 1970 Théorie de la dissonance avec un niveau de satisfaction à atteindre propre à chacun.
Voili voilou pour quelques données supplémentaires
inscrit le 24/09/03
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