Radioactive_Jib (31 octobre 2006 20 h 43) disait:
Pour prendre l'exemple de mon domaine d'études (pardon, ex-domaine depuis ce soir), l'endettement moyen d'un étudiant en médecine au terme de ses études est entre 100'000 et 150'000 $...
Endorphin (31 octobre 2006 20 h 33) disait:
Bref si j'etais un jeune sans le sous je pense que je preferai le systeme US aux systeme francais qui sous ses couverts bienveillant te prepare juste pour la catastrophe (5 ans d'univ et le chomage...)
Radioactive_Jib (31 octobre 2006 21 h 25) disait:
Je serais curieux de savoir l'effet que ca produirait si on proposait ce genre de perspective en première année de fac d'histoire de l'art...
Endorphin (31 octobre 2006 21 h 50) disait:
PS j'ai des amis en pre-med, d'autre en medecine, d'autre en internat et 'dautre finalement qui sont simplement medecin. Aucun d'entre eux ne semble avoir de probleme avec ce systeme et chacun se debrouille sans pour autant avoi un seul centime de papa maman!!
Endorphin (31 octobre 2006 21 h 48) disait:
Sauf qu'en histoire de l'art les couts n'aurait rien a voir (les couts ne sont pas les meme d'une section a l'autre!) ni la charge de travail demande: l'etudiant aurait beaucoup de temps a cote pour bosser et se payer des etudes qui ne mene de toute facon quasi nulle part. L'histoire de l'art ca devrait s'etudier en tant que hobby ou au minimum en temps que" mineure" pas en tant que metier.
Radioactive_Jib (31 octobre 2006 22 h 02) disait:
Je ne sais pas si tu parles des USA ou de la France. Aux USA, les gens vivent de leur bourse ou de leur emprunt (on y revient !)
Radioactive_Jib disait:Hé, doc, je n'ai pas dit qu'il la fallait pour faire des études, tout le monde peut en faire encore ici, on n'est pas encore au régime de l'argent-roi. moi aussi, j'ai été boursier, moi aussi j'ai dû me rendre financièrement indépendant pour les terminer.Ecoute mon chou, perso je viens de finir l'internat de médecine. J'ai financé mes études en torchant des vieux la nuit avant d'aller en stage le matin, j'ai passé mes vacances à l'hosto à bosser comme aide-soignant ou infirmier pour bouffer le reste de l'année.
Alors ta cuillère en argent, j'ai une destination à te proposer...
Endorphin disait:Dit comme ça, non, mais on ne sait jamais si on va réellement gagner la somme dite. Dans ma panoplie de doutes, il y en a un gros envers les statistiques. On peut prétendre qu'on manque de médecins (c'est loin d'être vrai dans toutes les spécialités), ça n'empêche pas qu'il y en a qui ne sont même pas smicards !en quoi 100-150k de dettes c'est un probleme si tu sais que tu vas sortir 200k par an?
Mr_Moot (31 octobre 2006 22 h 26) disait:
Hé, doc, je n'ai pas dit qu'il la fallait pour faire des études, tout le monde peut en faire encore ici, on n'est pas encore au régime de l'argent-roi. moi aussi, j'ai été boursier, moi aussi j'ai dû me rendre financièrement indépendant pour les terminer.
C'est pour la suite que ça peut devenir un handicap. Vas-y, monte ton cabinet tout seul rien qu'avec tes petits bras musclés.
Tu connais, l'histoire de l'illustre inconnu ?
P.S. : je ne suis le chou de personne, et surtout pas d'un super-héros radioactif (à moins que ce soit la faute de Tchernobyl ?).
Mr_Moot (31 octobre 2006 22 h 45) disait:
Justement, si on est sans le sou au départ, on doit d'abord travailler pour le compte d'un cabinet et c'est certainement beaucoup moins lucratif.
Ou alors on parvient à emprunter (il est bien possible, je n'en sais en fait fichtrement rien, que ce soit plus facile aux US) et on rembourse sur ses gains colossaux .
Encore faut-il se faire une clientèle, et l'attirer. Et ces choses là ne sont pas directement liées à ses qualités purement professionnelles (tiens, par exemple, le toubib trop honnête et rigide n'est pas le plus avantagé ; la chance peut intervenir également). Il se peut justement que le passage "initiatique" dans le cabinet d'un autre soit le moyen de se faire cette clientèle.
Si on refait le parallèle avec le plombier, celui qui est salarié gagne très probablement ce que gagne un ouvrier, c'est à dire pas grand chose. Celui qui s'installe à son compte peut se remplir les poches, encore faut-il qu'il ait son matériel et son local, ce que le débutant ne parvient pas forcément à posséder dès le début.
carambole (31 octobre 2006 23 h 53) disait:
Ce n'est pas facile et pour quelques uns qui réussissent beaucoup se plantent mais c'est sûr qu'en adoptant ton état d'esprit, si je te comprends bien, tu es sûr à 100% de ne rien faire !!!!
fufu (27 octobre 2006 13 h 30) disait:
Je travail dans le public avec 23h/semaine je suis employé et j'ai pas de contrat à proprement parler .... On appel sa un lycéen
Heu la sortie c'est ou ?
carambole disait:Groumpf ! Je n'ai pas dit que c'était impossible, j'ai dit qu'il ne fallait pas s'imaginer que le tapis rouge allait se dérouler pour ceux qui viennent d'obtenir la formation ou le diplôme tant convoité (et même s'il faut reconnaître que c'est la plus grosse part de l'effort à fournir).
Ben dis donc MrMoot heureusement que tous ceux qui ont fait quelque chose, et il y en a quand même beaucoup qui n'avaient pas grand chose au départ, ne t'ont pas écouté !!!
Ce n'est pas facile et pour quelques uns qui réussissent beaucoup se plantent mais c'est sûr qu'en adoptant ton état d'esprit, si je te comprends bien, tu es sûr à 100% de ne rien faire !!!!
Radioactive_Jib disait:Il est beau, mon harnais ! Tiens, dis-donc, c'est quoi, ta spécialité ?Mais ne t'inquiète pas Joséphine, je vais sortir 300 k€ pour mon installation, et sans sourciller encore. Ca se rembourse sur 7 à 10 ans...
le même disait:Ophtalmo, le bon plan : pas de gardes à des heures impossibles, pas de gardes du tout d'ailleurs si on n'est pas volontaire, un certain droit à l'erreur puisque c'est souvent rattrapable. Clientèle captive, même les pauvres se sentent obligés d'y aller. La spécialité la plus prisée.un gars s'est installé comme ophtalmo, à Dunkerque si je ne m'abuse, il n'avait donné aucun RV avant d'ouvrir, eh bien le soir même il avait 3 mois de délai pour un RV de consult
Je viens de lire tout le poste en ce 1er novembre pluvieux et je trouve le sujet fort intéressant. J’apporterai une première contribution en donnant l’adresse d’un site qui permet de relativiser un peu les commentaires pas toujours vrais que j’ai pu lire.
Observatoire des inégalités, un article d’avril 06 sur les revenus des français, c’est à l’adresse suivante (chiffres malheureusement un peu vieux, de 2003): inegalites.fr
Sandydidou, le site te permettra peut être d’éclairer ta lanterne à propos de ta question initiale.
Et, attention aux interprétations du graphique des revenus skipass. A priori, nous pratiquons des sports plutôt coûteux et je pense que le skipasseur (s’il existe) doit plutôt avoir des revenus supérieurs à la moyenne.
Vous pouvez aussi aller sur le site de l’insee où il y a des chiffres sur les revenus.
Sinon, je suis dans la catégorie rouge avec je dirais 45H/50H par semaine en moyenne, secteur privé genre world compagnie. Mais c’est du passé et ça peut changer.
Je cherche actuellement du taf et il faut pas oublier qu’on est quand même beaucoup dans le même cas. Ce qui veut dire que les entreprises ont un choix énorme. Alors oui, quand tu veux vraiment un taf, tu peux y arriver. J’y crois et si j’ai pris le risque de partir de ma boite, de quitter moquette, patio paysager, congés à foison, et de changer de région c’est parce que je crois que je vais retrouver quelque chose.
Maintenant, une fois projet professionnel bien réfléchi, CV, lettres et entretiens au point, entreprises ciblés, tu peux aussi te retrouver avec seulement 4 boites dans ta liste, dont une en restructuration, et au final 50 guss super motivés pour 4 ou 5 postes libres.
Si t’es pas pris, faut s’adapter, et s’adapter, c’est le début des compromis, non ?
Tout ça pour dire, qu’il y a ce qu’on voudrait : avoir un super taf motivant, avec un salaire intéressant, et la réalité : une compétition toujours plus vive et cruelle.
Ced. (01 novembre 2006 14 h 07) disait:
, et au final 50 guss super motivés pour 4 ou 5 postes libres.
Si t’es pas pris, faut s’adapter, et s’adapter, c’est le début des compromis, non ?
sandydidou (01 novembre 2006 16 h 49) disait:
Merci Ced pour tes renseignements.
Je suis étonnée, justement, de la proportion de revenus (très) modestes parmi les votants qui, à priori, pratiquent un sport onéreux.
Endorphin disait:Deja si tu pars avec l'idee que ces 50 gars vont apporter autant a la boite que toi c'est un compromis. Moi si je devais demarcher une boite ce serait plus avec l'idee que je suis unique et que j'apporte quelque chose que les autes n'apporterons pas. Donc il n'y a pas 50 gars sur le coups. Il y a MOI et 49 autres gars qui prendront les places dont je n'aurai pas voulu
Radioactive_Jib disait:
Ah moi j'ai basculé du côté obscur, je fais de la médecine nucléaire !
Pour les ophtalmos, c'est vrai que c'est très compétitif, c'est effectivement très prisé dans les spécialités chirurgicales. Ceci dit, je pense que tu te trompes sur deux points :
- Tout d'abord sur le droit à l'erreur : si c'est effectivement pas dramatique de faire une boulette sur une paire de lunettes, pour ce qui est de la partie chirurgicale, en ophtalmo c'est extrêmement délicat et la marge d'erreur est très, très mince. C'est vraiment une chirurgie extrêmement délicate.
- Pour ce qui est des "pauvres qui se sentent obligés d'y aller", là, c'est franchement faux ; c'est bien montré que les populations modestes, pami lesquelles les étudiants, d'ailleurs, ont tendance à ne pas tellement y aller vu la mauvaise prise en charge par l'assurance-maladie. C'est aussi vrai pour les soins dentaires, d'ailleurs.
Mr_Moot (01 novembre 2006 17 h 21) disait:
2° D'accord pour la difficulté de la chirurgie ophtalmologique (inutile d'être expert pour le comprendre, ça fait déjà assez peur d'imaginer qu'on puisse vous opèrer les yeux), mais est-ce de la chirurgie ou de l'ophtalmologie ? Je l'aurais plutôt classée dans la première catégorie, parce que la majorité des ophtalmos que le péquin moyen va voir ne la pratique pas, et que je suppose que les chirurgiens ophtalmo ont parfois des urgences à traiter (blessures à l'oeil par exemple).
C'est une spécialité médico-chirurgicale, quand tu sors de tes études tu peux faires les 2. La plupart du temps les ophtalmos ont un cabinet en ville pour leurs consultations et des journées chirurgicales dans une clinique sur un autre site. Après, les urgences ophtalmologiques... Je pense que c'est hospitalier, il ne doit pas y avoir des caisses d'endroits où elles sont assurées en dehors des hôpitaux. Les libéraux doivent plutôt faire de la chirurgie réglée (cataracte, glaucome, chirurgie réfractive...).
3° Quelle que soit sa catégorie de revenus (à part une frange infime ultra-riche), je me demande si on n'a pas tendance à ne plus suivre à la lettre les recommandations de son médecin, pour peu qu'elles obligent à une dépense. La Sécurité Sociale rembourse de moins en moins les soins, en valeur absolue comme en proportion, dans tous les domaines. Pour les lunettes, c'est criant, alors qu'une grande partie de la population est obligée d'en porter.
Mais je crois qu'on finit quand même par en changer quand la vision devient trop faible, même si c'est moins souvent que nécessaire. Et ça empêche non pas qu'on aille voir l'ophtalmo, mais qu'on aille chez l'opticien ensuite. Ce dernier gagne bien son beurre : moi qui ai une espèce de spécialisation en optique astronomique, scientifique, pour la photo et le cinéma, j'aime autant dire que les lunettes de vue sont une vaste plaisanterie quant à la technicité ; les marges bénéficiaires de ceux qui en vendent sont réellement énormes.
Ajoutons un effet pervers que j'ai constaté il y a peu sur les médicaments : ce qui n'est pas ou très peu remboursé est bien plus sujet à l'inflation. J'ai vu un médicament (anti-histaminique) tripler de prix en deux ans pour cette raison.
sandydidou (01 novembre 2006 18 h 13) disait:
Radioactive_Jib = et qu'on continue à mettre plein de pognon dans des trucs débiles (homéopathie, pseudo-traitements du déclin cognitf, transports sanitaires injustifiés...).
Ahh la la, ce que je suis d'accord avec toi (mais ça pourrait faire l'objet d'un autre post : vas-y, lance le !)
Radioactive_Jib disait:C'est bien ce que le pharmacien m'avait répondu quand je lui avais fait la remarque.Pour les médicaments, la législation est comme ca : si c'est remboursé, le prix est négocié entre le fabricant et l'assurance maladie ; s'il ne l'est plus, le tarif est libre, et il n'est pas toujours le même d'une pharmacie à l'autre. Soit dit en passant, pour les anti-histaminiques, il y a des médicaments très similaires à celui qui a été déremboursé qui sont restés remboursés
le même disait:Entièrement d'accord avec toi. Il y aussi quelque chose d'étonnant, c'est qu'on prône partout la prévention, mais on ne rembourse que les médicaments curatifs. Par exemple, tu paies plein pot pour ne pas choper le palu en allant sous les tropiques, alors que si tu l'attrapes, on te remboursera les soins, bien plus onéreux que le traitement préventif.Ceci dit, ca pose quand même le problème de ce qu'on fait avec l'argent de l'assurance-maladie : je trouve assez dommage qu'on rembourse aussi mal les lunettes et les lentilles, ou les soins dentaires, quand on voit les problèmes que ca induit plus tard - retard scolaire, accidents pour les lunettes, endocardites, problèmes articulaires pour les ratiches - et qu'on continue à mettre plein de pognon dans des trucs débiles (homéopathie, pseudo-traitements du déclin cognitf, transports sanitaires injustifiés...).
Radioactive_Jib (01 novembre 2006 17 h 47) disait:
et qu'on continue à mettre plein de pognon dans des trucs débiles (homéopathie, pseudo-traitements du déclin cognitf, transports sanitaires injustifiés...).
Rossignol (01 novembre 2006 20 h 18) disait:
zerchove (01 novembre 2006 20 h 42) disait:
surtout que houlaalalalalala ca coute super cher l'homéopathie à l'état hein ? pfiouuu....
je suis pas croyant, hein, l'homéopathie pour moi ca reste un truc un peu "placebo", mais dire que c'est un scandale qui coute des ronds faut pas abuser.
voilà je trolle pas plus là dessus, c'était juste un apparté, comme Rossignol.
(c'est pas l'envie qui me manque parce qu'à part donner son revenu je vois pas trop ce qu'on devrait dire sur ce post, qui dérive depuis le début vers un défouloir psychanalytique sur la baisse du pouvoir d'achat en gros hein, mais bon ca fait pas de mal)
C'est sans danger : c'est marrant de lire encore et toujours que "ca marche", donc que ca modifie le fonctionnement de l'organisme, mais que c'est absolument sans danger. C'est un peu antinomique, non ?
C'est sympa : vous avez une petite idée du chiffre d'affaires des groupes Boiron et Dolysos qui produisent les granules ? De leurs méthodes de management ? De leurs relais dans les instances dirigeantes, à l'assemblée ? Je vous conseille de vous documenter un peu...
Radioactive_Jib (01 novembre 2006 21 h 05) disait:
Marché de l'homéopathie en France : 300 millions d'euros : c'est pas moi le gros méchant allopathe qui le dit, c'est les blancs agneaux de Boiron :
boiron.com
Par rapport au budget de la sécu, c'est peu, mais dans la mesure où c'est du pipeau, autant que les gens qui y croient se le financent eux-mêmes !!
Radioactive_Jib (01 novembre 2006 21 h 00) disait:
La preuve de ce que je disais tout à l'heure quand on parlait d'un post spécifique...
Je crois qu'il faut être bien clair : il ne faut pas se baser sur l'ignorance qu'on aurait sur les mécanismes d'action de telle ou telle thérapeutique pour rejeter son utilisation. Donc je serais pour l'usage de l'homéopathie si elle avait déjà montré son efficacité dans ne serait-ce qu'une étude à peu près bien faite. Je suis pour l'usage de l'acupuncture, dont personne n'est capable d'expliquer dans un référentiel occidental comment elle marche, mais qui a montré dans plusieurs études inattaquables et publiées dans des revues médicales de renom (New England Journal of Medicine et British Medical Journal, rien que ca, juste histoire de dire que le monde de la médecine n'est pas si hermétique !!) son efficacité sur un certain nombre de pathologies.
Donc réellement, l'homéopathie, ca ne marche pas, toutes les études sont négatives. Mais histoire de ne pas perdre de temps dans un échange de posts sans fin, on va faire le tour tout de suite :
- C'est pas cher : oui, c'est vrai, mais c'est un gros marché, on manque de fonds, donc pourquoi les gaspiller là-dedans ? Pas besoin que ce soit remboursé !
- C'est sans danger : c'est marrant de lire encore et toujours que "ca marche", donc que ca modifie le fonctionnement de l'organisme, mais que c'est absolument sans danger. C'est un peu antinomique, non ?
- C'est sympa : vous avez une petite idée du chiffre d'affaires des groupes Boiron et Dolysos qui produisent les granules ? De leurs méthodes de management ? De leurs relais dans les instances dirigeantes, à l'assemblée ? Je vous conseille de vous documenter un peu...
On pourrait même leur reprocher de s'assoir joyeusement sur les principes fondateurs de la thérapeutique homéopathique : regardez donc les vitrines des pharmacies en ce moment, on y voit le remède souverain pour prévenir et guérir la grippe : l'O............m. Un médicament, le même pour tout le monde, pour régler tout le problème, sans individualiser le moins du monde à la situation particulière du patient, ce qui est pourtant la base même de la prise en charge homéopathique... Si ca ne ressemble pas à une bonne grosse démarche allopathique : un problème, un médicament, un gros marché ?
- C'est soutenu par des médecins : j'en ai pas mal parlé avec des collègues internes en médecine générale qui passaient le DU d'homéopathie à la fac (l'enseignement conventionnel, même destination que la petite cuillère en argent !!). Ils n'y croient pas, mais c'est clairement un moyen de s'attirer une clientèle fidèle et tranquille, en bon état (les patients avec de vrais gros problèmes n'ont que rarement l'homéopathie à l'esprit, marrant comme inquiétude et esprit critique se croisent parfois !).
- Ca ne peut pas être étudié dans des études classiques, parce que la prise en charge sera différente d'un patient à l'autre en fonction du contexte, des caractéristiques générales : et à votre avis, comment ils ont fait pour étudier l'efficacité de l'acupuncture ? Eh ben ils ont confié 1/3 des patients à des acupuncteurs qui ont fait une prise en charge selon leurs méthodes, 1/3 à des acupuncteurs qui ont fait du flan avec des aiguilles, et le dernier 1/3 a eu une prise en charge allopathique classique. Et on regarde les résultats au bout. Qu'est-ce qui empêche les tenants de l'homéopathie d'en faire autant ?
zerchove (01 novembre 2006 21 h 13) disait:
Radioactive_Jib (01 novembre 2006 21 h 05) disait:
Marché de l'homéopathie en France : 300 millions d'euros : c'est pas moi le gros méchant allopathe qui le dit, c'est les blancs agneaux de Boiron :
boiron.com
Par rapport au budget de la sécu, c'est peu, mais dans la mesure où c'est du pipeau, autant que les gens qui y croient se le financent eux-mêmes !!
si on prend ce qui est remboursé sur ces 300 millions, et qu'on compare au budget de la sécu (si quelqu'un veut poster le chiffre, faites le, moi je peux pas, c'est vraiment trop gros) c'est du pipi de chat sur un glacier.
inscrit le 23/08/05
565 messages