Le jeune Jonathan Mourglia, skipasseur et membre du fameux "Team Bucheron" expose actuellement une sélection de photographies en noir et blanc du Glacier Noir.
L'expo, en partenariat avec le parc national des Ecrins à lieu à la Tour Brune sur Embrun et franchement, le travail de Jo vaut le coup d'oeil.
"Nourri par une pratique continue de la haute montagne, je tente de proposer une observation photographique de cet environnement. La photographie est pour moi le moyen de poser un regard attentif sur cet environnement en mutation.
J'ai délaissé une certaine tradition de la vue de paysage, sa ligne d'horizon et son étagement des plans, pour me confronter à l'apparente uniformité de ces étendues de roches et de glaces, leur géologie si particulière. Pour réaliser ce travail, je suis revenu à la chambre argentique qui impose une observation posée, un rythme de production d'images ralenti, à la mesure de ces lieux et à rebours des flux actuels. De ces paysages l'homme n'est jamais pleinement absent, que ce soit par son action indirecte ou par le passage éphémère de quelques alpinistes. Avec ces glaciers disparaissent un certain territoire de montagne fait d'étendues, où l'on est encore libre de se perdre, d'éprouver ces dimensions d'espaces et de temps qui représentent la mémoire de ces lieux."
L'expo, en partenariat avec le parc national des Ecrins à lieu à la Tour Brune sur Embrun et franchement, le travail de Jo vaut le coup d'oeil.
"Nourri par une pratique continue de la haute montagne, je tente de proposer une observation photographique de cet environnement. La photographie est pour moi le moyen de poser un regard attentif sur cet environnement en mutation.
J'ai délaissé une certaine tradition de la vue de paysage, sa ligne d'horizon et son étagement des plans, pour me confronter à l'apparente uniformité de ces étendues de roches et de glaces, leur géologie si particulière. Pour réaliser ce travail, je suis revenu à la chambre argentique qui impose une observation posée, un rythme de production d'images ralenti, à la mesure de ces lieux et à rebours des flux actuels. De ces paysages l'homme n'est jamais pleinement absent, que ce soit par son action indirecte ou par le passage éphémère de quelques alpinistes. Avec ces glaciers disparaissent un certain territoire de montagne fait d'étendues, où l'on est encore libre de se perdre, d'éprouver ces dimensions d'espaces et de temps qui représentent la mémoire de ces lieux."
inscrit le 07/10/06
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