Une belle station des années 70 qui a été taillée pour le ski, mais la gestion d'ensemble laisse à désirer de de nos jours. Ça fait + 25 ans que j'y vais et mes meilleurs souvenirs remontent au début, avec 2 fois moins de monde sur les pistes, toutes étaient entretenues et mieux desservies en Rm.
C'est toujours un grand plaisir d'y retourner à SuperD et de retrouver ce cher Bois d'Aurouze, le "bâtiment-station" qui fait tant parler de lui... Moi je l'adore, il est magnifique et c'est d'ailleurs la particularité de cette station que de "s'articuler" autour d'une barre d'immeuble. Plus précisément le complexe Bois d'Aurouze/Issarts, très pratique avec sa galerie chauffée et accessible depuis les ascenseurs. Il n'y a qu'ici pour en voir un d'aussi grand avec sa capacité d'hébergement record au pied des pistes, puis c'est quand même prodigieux une telle maîtrise du béton... aussi efficace et à quel point ce matériau a été utilisé ici à bon escient pour se concentrer en un seul lieu. Ça limite considérablement la pollution et nous apporte tout le nécessaire sur place. Ça permet de conserver un joli cadre avec de vastes espaces naturels tout autour... dû moins à une époque où il trônait tout seul au milieu du beau paysage.
Un an après la construction du paquebot de Superdévoluy, son architecte Henri Bernard est élu membre de l'académie des beaux-arts à la section d'architecture, il en deviendra président de 1988 jusqu'à sa mort en 1994.
Je connais bien les deux stations du Dévoluy ainsi que leur domaine, l'un des plus important des Hautes-Alpes. Aussi par ce commentaire assez long (désolé) je tiens à à faire part de mon expérience en développant ce qui ne vas pas et proposer quelques solutions qui me semble d'avenir pour le ski, car j'ai bien l'impression que cette activité est mise en péril par la multiplication de mauvais choix et une gestion économique poussé au "lance pierre".
Les points à revoir sont :
1/ le manque de dameuse qui rend impossible un taux d'ouverture correct après un épisode neigeux et ceux malgré le dévouement des chauffeurs qui bossent toute la nuit pour nous offrir quelques pistes praticables.
2/ le manque de remontées sur des points cruciaux est flagrant ex: Tk du Mur, Ts des Meules etc... démontés pour la soi-disant cause de "réduction du nombre de pylônes", mais à quel prix ?
3/ le "tout télésiège" et un mauvais choix pour ce massif qui est particulièrement venté, leur fermeture régulière est récurrente.
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