"Hein ? Comment ? Cordon ? Non, je connais pas…"
Cordon c'est la station de mon enfance. C'est là ou j'ai claqué mes premiers virages, pris ma première boîte, là ou j'ai fais mes premiers passages en piquets. Après avoir longtemps déserté, poussée par une envie de grandeur et d'altitude, j'ai renoué avec mes origines, plus en accord avec mes principes du ski.
Explications : payer des forfaits hors de prix pour faire la queue au télésiège et entendre la folie douce qui boum boum toute la journée. Autant de raisons qui m'ont détourné de la piste pour profiter de la tranquillité offerte par le ski de randonnée. Le problème c'est que le ski de piste c'est quand même un autre plaisir et hors de question d'arrêter complètement. C'est pourquoi je suis retournée skier à Cordon.
Si la station ne permet pas énormément de possibilités niveau hors piste et qu'on est loin des 150 km de piste, elle promet néanmoins un terrain intéressant avec de la pente et de quoi s'amuser en forêt. Pas de télésiège pour vous reposer mais 5 téléskis qui suffiront largement à vous façonner les cuisses pour la demi-journée, timing largement suffisant pour s'épuiser quand on ne fait pas la queue aux remontées. Un des gros points fort de la station c'est la Pirolaine, une piste rouge pour les amateurs de super G qui vous déroule un dénivelé de 700m avec des reliefs hyper intéressants.
Un derniers point : Vous l'aurez compris Cordon est une station comme on en fait plus, à taille humaine. Il en va de même pour le prix du forfait qui gravite autour de 18 euros la journée et 14,5 la demie. Une station qui nous ramène un peu sur terre et qui permet un accès pour tous. Certes, vous ne ferez pas le meilleur freeride du monde à Cordon, vous ne monterez pas non plus sur le télésiège le plus rapide du canton, mais vous serez un peu plus en accord avec vos principes.
PS : profitez-en pour manger un burger chez Mireille ;)
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