Derby de la Meije 2024, le récit

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Derby de la Meije 2024, le récit

Le mythe a ressuscité vendredi dernier, après 4 saisons sans derbystes sous la Meije 
article Derby de la meije
Texte :
Christophe Stagnetto
Photos :
Christophe Stagnetto
Après 4 ans de privation, On peut presque dire que c'était le Derby de la dernière chance.
Dès le mercredi l'info est lâchée, le vent devrait être assez soutenu tout là Haut, les conditions nivologiques un peu craignosses dans les vallons, alors l'organisation s'adapte, la course passera par Chancel.
Un gros paquet de neige, un grand soleil de prévu... que demander de plus ?

Jeudi c'est le jour des reconnaissances, chacun bosse sa ligne sur le terrain, dans sa tête, la compare avec celle du voisin et le soir pas d'extravagance, le petit village de la G**** s'endort paisiblement, demain c'est la course !!!

Vendredi matin c'est la banane aux lèvres que tout le monde prend les petites bennes pour un départ annoncé la veille à 3200 m et une arrivée à 2100. (ça va aller vite, très très vite) 

Parmi eux une cinquantaine de pisteurs bénévoles, les chronométreurs en rouge, et près de 600 concurrents qui portent tous cette inscription sur leurs dossards "Même pas peur de la trouille" (c'est ce qu'on va voir).

9 h le départ est lancé, toujours par vagues de 10 toutes les minutes et effectivement ça va vite , très vite, même un peu trop pour certains, qui ne craignant pas la trouille, s'en sortiront avec quelques bobos et un tour en hélico. 

Après une interruption de course ça repart sur une neige décaillée, bien plus accueillante et donc forcement ça va encore plus vite.

Des Pisteur secouristes qui retiennent leur souffle, des boites impressionnantes (mais sans gravité cette fois), des cuisses qui ne suivent plus, des gémissements sur les gros appuis... Et puis il y a les autres, les déguisés par exemple, qui prennent un peu, voir carrément tout leur temps.

Il y a aussi les engins très spéciaux, comme ce duo en ski tandem, ils ont fait profiter de leurs spécialités de l'Ubaye à tous les postes de contrôle (leur génépi était vraiment succulent) ou encore Eric Savoldelli, créateur de l'affiche de l'événement, qui au final n'a pas tant que ça pris son temps puisque il réalise le parcours en 34 minutes...En Ski de Fond !!! Ou Franck Izoard, ancien compétiteur en Ski de géant, qui a fait son show en déployant dans son sillage un poisson clown d'avril. "Avant je venais pour essayer de gagner maintenant j'essaye de monter sur le podium autrement."

Après une course toujours aussi éprouvante, les arrivées sont comme d'habitude spectaculaires, sur la tête, sur le ventre, on ne choisit pas toujours forcément comment on va passer la ligne.

Ensuite, en attendent que le chrono parle, il ne reste plus qu'à manger de la tartiflette, refaire la course, boire des canons, faire la prochaine course, boire des canons, se raconter la course d'avant, se féliciter de la météo, féliciter l'orga, boire des canons...

Puis les résultats tombent et les pendules sont remises à l'heure. Place à l'extravagance sous le chapiteau, agenouillé devant un petit lapin plein de poils, le village de la G**** se prépare à ne pas dormir tout de suite. 

7 Commentaires

JLO Et dire que le #2 m' a partagé son comté..Mais quel gros C*nnard !
 

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Calixte Dommage qu'il n'y ait pas le podium TK avec la 1ere place de Powderma38, ni de mention de la 2nde place de Nicolas Puylanguette... Les skipasseurs ont fait fort cette année !
ventoux84 Notre Yann est en photo en pleine action, c'est encore mieux :)
 

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