Le Bolt est la principale nouveauté de K2 de l'hiver prochain. C'est un ski de piste très performant, terrain où l'on n'attendait pas la marque américaine de freeski. Et c'est une exclu !
Nous avions présenté le nouveau Bolt il y a 10 jours, le modèle avec lequel la marque américain espère augmenter ses parts sur le marché européen. 2013, ce sera aussi la sortie des chaussures de ski, K2 a recruté une équipe en Italie pour concevoir la première gamme (Full Tilt, qui appartient au groupe, restera une marque de chaussure indépendante). En attendant, voici la suite des nouveautés :
Le Bolt, c'est de la performance sur piste avec un rocker et une grande rigidité en torsion. La marque américaine s’aventure sur un domaine où elle n’est pas attendue : le ski de piste très performant. Après avoir abandonné le racing 1996, K2 s’était concentré sur le freeski, une stratégie originale dans le monde du ski où la validation de la technologie passe par les victoires en Coupe du monde.Le Bolt (évolution du Charger) est vendu comme un modèle offrant les sensations et les performances d’un ski de Coupe du Monde mais avec l’accessibilité d’un All Mountain. Comment ? En augmentant fortement la rigidité en torsion (avec une structuration en X à l’avant du ski) et en ajoutant un déroulé progressif en spatule (un «speed rocker» dans leur terminologie). Il va sans dire qu’avec ce programme, le talon est plat.
Pour l’avoir testé, le pari est tenu : une fois sur la carre, le Bolt envoie les watts avec un «velouté» dans le déroulé et pas mal de sécurité dans le ressenti. Il a un comportement très progressif, ce n’est pas le on/off du ski de racing où il faut soit engager la viande, soit rester à la maison. Il y a trois modèles : Good, Better and Best avec 70, 72 et 74 mm au patin.
Stefan Stankalla, ancien coureur de Coupe du monde et l'un des concepteurs du Bolt.
C’est un géant modernisé où le rocker est essentiel pour compenser la grande rigidité en torsion. «Sans le rocker, ce ski serait inskiable», résume Jeff Mechura, le boss marketing de K2 lors des tests de prototypes cet automne. K2 a toujours été précurseur dans l'explication des innovations et la vulgarisation du discours technique (voir leur brochure sur le rocker il y a deux ans qui a servi de bible à toute l'industrie du ski). Pourtant, contrairement à ce que dit la marque avec le Bolt, K2 n’est pas la première à construire ce type de ski. Le Code de Völkl (propriété du groupe Jarden, tout comme K2, rappellons-le), sorti l’année dernière et dont le véritable intérêt avait été phagocyté par une campagne de pub incompréhensible (un film en plusieurs épisodes à découvrir avec des codes... bref...), lui ressemble. Il avait toutes les caractéristiques du Bolt : rocker et talon plat, flex adouci sous le pied, plus joueur qu’un GS classique tout en bénéficiant d’une bien plus grande rigidité en torsion : la plaque de titanal est intégrée dans le top sheet, c’est à dire la dernière couche du sandwich qui vient recouvrir tout le ski, une sorte d’exosquelette.
Bref, ce petit retour sur le Code est aussi une façon de montrer la profonde influence du rocker dans des secteurs de la glisse où on ne l'attendait pas à priori. Les concepteurs continuent à jouer avec le rocker, à explorer ses possibilités et ce très beau Bolt en est une preuve. Notre analyse de l’évolution du ski des modèles 2012 l'avait pointé il y a un an : performance sur piste et profil rocker ne sont pas incompatibles.
Détail du KungFujas
Dans la gamme Factory, qui regroupe les twin tip, le nouveau venu est le pro-model de Sean Pettit, le Pettitor, avec 119 mm sous la chaussure et trois tailles (169, 179 et 189 cm). Il remplace le pro-model de Seth Morrison (Obsethed). Le skieur américain qui passe de plus en plus de temps à Chamonix, gagne un nouveau ski dans la catégorie freerando Backside (voir paragraphe suivant). Le Pettitor affiche donc 118 mm sous le pied, avec un profil plus classique que l'Obsethed qu'il remplace : plus de cambre, une nouvelle spatule et un flex plus rigide. Autre nouveauté : le ski Iron Maiden occupe le terrain de feu le Public Enemy avec 90 mm sous le pied.
Dans la gamme freerando Backside (divisée en deux parties : back, des skis légers pour la montée et side, des skis pour la descente), Seth Morrison fait son entrée avec son nouveau pro-model, le Side Seth. En vieillissant, le freeskieur a tendance à se rapprocher des pentes raides et de l'altitude, c'est ce qui arrive à Morrison, qui a mis l'aiguille du Midi sur son ski. Avec 118 mm sous le pied, il se situe entre les Backside et le Sidestash.
Et enfin, dans la catégorie All mountain, un nouveau modèle femme débarque, c'est le Superglide (80 mm sous le pied).
Détail du Coomback
7 Commentaires
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Pour avoir testé le Volkl Code version black qui avoine severe, je vois deja mal mr tout le monde skier la dessus pendant ses vacances, alors sans rocker je pense effectivement qu il faudrait un niveau assez élevé pour le manœuvrer sans se mettre au tas en permanence.
A essayer d'urgence ce BOLT...miam
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Par contre le petitor.. miam !
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