Broken Record - le film & Interview

Cette année, nous ne comptons plus le nombre de productions Scandinaves de grande qualité tant par le niveau des skieurs que par la qualité du montage et des images. Broken Record, le quatrième film de Chaoz Production et exclusivement filmé en Norvège a retenu notre attention à l'IF3 Europe. Nous sommes allés à la rencontre de son réalisateur Eivind Austad et ses rideurs phares Gaute Silseth, PC Fosse et Ane Enderud (qui a remporté 2 fois le freeride World Tour).

- Pourriez vous nous donner de bonnes raisons de regarder Broken Record ?

Eivind Aurstad (Réalisateur): Facile, c’est gratuit ! Est ce n’est pas le pire film de ski qui ait été produit jusqu’aujourd’hui, j’espère.

Gaute Silseth : (Skieur): C’est un bon film car il y a un bon mix de park, de street et de freeride. Et il y a des images magnifiques de notre belle Norvège. Et il y a aussi du bon ride, vous ne pouvez pas louper ça !

PC Fosse (Skieur): Je pense que les gens devraient regarder notre film car il présente les meilleurs freeskieurs Scandinaves dans les plus beaux endroits de la Norvège.

Ane Enderud (skieuse) : C’est un film très différent shooté en Norvège avec une toile de fond toujours dingue. C’est la première année qu’on shoote du big mountain en plus du freestyle déjà bien solide, sans oublier qu’il y a trois filles qui s’y joignent. Ça vaut vraiment la peine de jeter un coup d’œil au nouveau style d’Eivind et de Chaoz.

Oskar Pedersen (Skieur) : Parce que c’est tout simplement notre meilleure film pour le moment ! Si vous avez aimé nos autres films vous allez adorer celui-ci !

Kim Boberg - Narvik

- Quel est le message que vous voulez faire passer au monde du freeski avec Broken Record ?

Eivind : Tout le film est shooté seulement dans un seul pays (la Norvège), ce qui est assez exceptionnel pour un film de ski de nos jours. Nous désirons montrer les caractéristiques de la Norvège, sa nature spectaculaire, et ses meilleurs skieurs ridant des faces abruptes et sautant des gros kickers qui ne sont pas accessibles à tous.

Gaute : Je pense que nous voulons inspirer notre audience mais aussi montrer qu’il est bien possible de rider en s’amusant tout en réalisant une production sérieuse. Si vous regardez le film vous comprendrez de quoi je parle...

PC : Comme je l’ai dit, le film est entièrement produit en Norvège, ce qui est unique. On peut y voir les plus beaux paysages de Norvège.

Ane : On veut raconter l’histoire de skieurs du nord et leur passion mais aussi à quel point la Norvège peut être une destination génial pour skier.

Ane Enderud - Narvik

- Pouvez vous nous raconter vos meilleurs et vos pires souvenirs du tournage de Broken Records ?

Eivind: Tout d’abord j’ai énormément de souvenirs géniaux du shooting, mais le meilleur trip de l’année est probablement celui à Sogndal. Nous avions une belle météo et des conditions parfaites. Du bon temps ! Et bien sûr tout le monde s'amusait ! Un de mes pires souvenirs est lorsqu’Oskar (Pedersen) s’est pris un câble (vous pourrez le voir dans la part de Sogndal). J’ai dû le conduire à l’hôpital qui se trouvait à 3 heures du spot. Ce jour là c’était mon anniversaire…

Gaute : Un moment excellent, c’est facile ! Narvik était une des meilleures sessions que j’ai eues cette saison.

PC : Je n’ai aucun mauvais souvenir du shooting du film de cette année, mais je peux dire que Sogndal était un des meilleurs trips de la saison !!

Ane : Le meilleur moment fut notre première rencontre dans la magnifique nature qu’offre la côte ouest de la Norvège. Le pire… J’ai seulement travaillé avec lui (Eivind) une saison et pas vraiment de mauvais souvenirs, c’est un bon début !

Oskar : Le meilleur et le pire moment pour moi je pense que c’est quand nous sommes allés à Sogndal. Nous avions de super conditions et on a tout déchiré ! Mais malheureusement je me suis fait mal et j’ai terminé à l’hosto, ce qui a mis un terme à ma saison !

PC Fosse Rodéo 5

- Donc Broken Records est exclusivement filmé en Norvège… Quel est le spot que vous avez le plus aimé et pourquoi ?

Eivind : Le nord de la Norvège est assez unique. Tout du moins Lofoten… Lofoten est l’un des plus beaux endroits où j’ai été, et bien que nous n’ayons pas d’images là bas à cause des mauvaises conditions, c’est l’un des spots que j’aime le plus.

Gaute : Sans hésitation Narvik. Je pense que Narvik est l’un des plus beaux spots au monde pour shooter du kickers. Le paysage est sans égal ! Avec les Fjords, les montagnes et les couchés de soleil tardifs qui donne une lumière incroyable… C’est un coin où il est possible d’obtenir des images uniques. Et c’était vraiment fun de pouvoir passer du temps avec les potes et de filmer avec l’hélico.

PC : Sogndal est l’endroit que j’ai le plus aimé avec certitude ! On était en haut des montagnes et on avait l’impression de se jeter tout droit dans les Fjords, c’était « dope » !

Ane : Pour moi ça sera Sunnmøre parce que c’est là que nous avons eu de la bonne neige. Mais la côte de la Norvège est hallucinante ! J’adore la combinaison Fjords et montagnes plus que jamais !

Gaute Silseth 7 dub nose

- Nous avons vu pas mal de films Scandinaves cette année. Pensez vous que la scène freeski est en train d’exploser par chez vous? Et pourquoi ça ?

Eivind : Je pense que la scène freeski Scandinave a toujours était importante. Pour exemple on peut prendre la Norvège qui est plutôt un petit pays mais qui a vu grandir certains des meilleurs freeskieurs au monde.

Gaute : Ça devient plus grand c’est sûr, il y a beaucoup de bons skieurs et de gros talents qui débarquent de la Scandinavie. Notre sport s’agrandît très rapidement et l’intérêt du public a explosé dans toute la Scandinavie ! Ce sont les raisons principales.

PC : Oui c’est sûr. Il y a tellement de « Young guns » qui sont en train de tout déchirer.

Ane : Ici nous sommes un peu long à la détente… Il y a toujours eu d’excellents rideurs en Scandinavie mais en Norvège ça n’a jamais été populaire de devenir pro. Tout le monde aime ça, mais ça n’a pas vraiment pensé comme une profession mais plutôt comme un passe temps dans les montagnes. Je pense que plus de personnes voient maintenant le potentiel que nous avons ici, notamment l’industrie. 

Oskar : Oui je pense que c’est le cas. Il y a tellement de bons riders et les médias portent beaucoup plus d’attention au freeski depuis c’est deux dernières années. Produire des films coute cher ! Et ça rend sûrement les choses plus faciles pour les amateurs de trouver des sponsors maintenant.

Les filles du film à Lofoten