Freestyle.ch 2010

Le Freestyle.ch sur skipass.com, c'est un peu comme l'achat du nouveau cartable au journal de TF1 : le signe que c'est la rentrée.

Rentrée des classes pour la planète Freestyle donc. Tout le monde est content de se retrouver, même si la plupart ont pu se croiser cet été en Nouvelle Zélande (les colonies de vacances du rider). De notre coté, c'est toujours avec entrain que l'on attaque les fameux embouteillages suisses du vendredi (on n'a pas testé les autres jour) pour rejoindre Zurich. Cette année, c'est cool on a même réservé dans le même hôtel que celui où vont les riders depuis des années. Ce sera pratique pour les interviews! Bon, sauf que cette année ils en ont changé, passons.

Coté format, un big air urbain, fut-il lacustre, reste un big air urbain... Il faut bien avouer que le set-up, le plateau, l'ambiance, les tricks, les wurst et la bière n'évoluant pas des masses d'année en année, la lassitude peut parfois guetter le reporter d'images au bout de sa je ne sais combientième participation. Et c'est la que miracle, intervient la pluie. Attention hein, pas la petite pluie mais le bon gros déluge discontinu. Ce qui pourrait passer pour un cauchemar est finalement une aubaine, puisque d'un coup on n'a plus l'impression de participer à une rediffusion de l'an passé, tout occupés que nous sommes à tenter d'échapper à la noyade. Puis, très vite la boue fait son apparition. Très sympa la boue, très photogénique. Au final, ces conditions auront permis de faire des choses un peu différentes (et là je suis sérieux), et d'acheter des bottes : ça tombe bien, il m'en fallait pour faire le jardin.

Coté sportif, les doubles ont encore fait leur loi, les conditions climatiques n'ayant au final pas changé grand chose pour les riders. De façon purement arbitraire et subjective, on aura bien aimé les prestations de Béné Mayr et Sammy Carlson, alors que Simon Dumont aura eu le mérite d'innover avec un double cork 9, même si on aurait aimé voir du grab...Après avoir dominé les qualifications, Henrik Harlaut tout en souitche l'emporte dans une finale marquée par les chutes (PK Hunder ne replaquera pas une fois). Comme nos collègues snowboarders, on avoue sans honte que l'on n'a pas été super emballés par le spectacle. Rien à voir avec les riders hein, c'est juste que le format big air est intrinsèquement limité...

En espérant pour la prochaine édition une pluie de météorites, ou la présence d'une créature lacustre mystérieuse pour continuer d'apporter un peu de changement à un événement qui semble avoir pris un tournant un peu plus suisso-suisse que les années précédentes. Ce sentiment est accentué par l'absence de live pour d'obscures raisons qui nous échappent (bref, on n'en sait rien), Live qui contribuait fortement au rayonnement international du FS.CH.