Mad Monday épisode 2

Wozdat, 28 ans, illustrateur. Ça fait au moins une 15aine d'années que je dessine, griffone, graffe, peins, découpe, colle... J'ai suivi des études d'arts graphiques, puis j'ai travaillé quelques temps en agence de com., et suis maintenant en freelance.

 

Ma participation au projet Mad In France a été de mettre en ambiance les sponsors du film. L'idée de travailler sur le thème de la folie m'a tout de suite emballé. Pour cela j'ai peins des images dans cet esprit sur les murs au début film.   

  

Au travers de mes boulots je cherche à faire naître des sentiments, faire passer des idées, des sensations... j'expérimente des techniques, des supports pour pouvoir apporter une approche personnelle... alors, ça me va.

Je vis de la combinaison de deux activités, graphisme et art. Ce qui me plait dans le graphisme c'est de jouer avec les contraintes de la commande. Et puis avoir un pied dans chaque domaine me permet de me nourrir visuellement en permanence. Je me sers de l'un pour servir l'autre et réciproquement. Aujourd'hui la frontière entre graphisme et art s'affine de plus en plus.

Pour moi le plus gratifiant c'est l'aboutissement du projet. C'est là que j'obtiens ou non la reconnaissance de ceux avec qui je bosse, et personnellement c'est le moment où j'ai la sensation d'avoir fait les bons choix, finalement il s'agit là aussi de se reconnaître dans son travail.

C'est de ne pas pouvoir exploiter tous les possibles d'une idée par contraintes de temps ou de moyens.

Dans le ski et plus généralement dans les sports de glisse, la culture visuelle est très développée, le public est ouvert à des approches originales. A l'avenir je souhaiterais multiplier la diffusion de mes travaux que ce soit pour des marques ou lors d'expositions.

Il y a cette saison la sortie de la paire de skis de Richard Permin « Born to drop » chez Coreupt. Et je bosse avec PVS company sur leur prochain film : PunchLine, ainsi que sur la mise en ligne de ma boutique sur wozdatwork.com

 

Si j'étais une couleur ? Le bleu

Si j'étais une chanson ? Fight for your right des Beastie boys. Un bon rap old school qui donne la pêche,  et puis c'est un devoir de se battre pour faire la fête !!

Si j'étais une ville ? Los Angeles

Si j'étais un film ? Dobermann de Jan Kounen. On retrouve l'esprit d'une BD avec des personnages hauts en couleur dans une ambiance surréaliste et bien violente.

Si j'étais un crime ? Un drive-by, j'ai sûrement écouté trop de rap

Si j'étais un adjectif ? Efficace

Si j'étais un sport? La roulette russe

Si j'étais un réalisateur ? Stanley Kubrick, car il se contraint à des exercices de style toujours différents avec à chaque fois une approche innovante du point de vue de la technique et/ou du sens.

Si j'étais un pêché capital ? L'envie

Si j'étais un jour de la semaine ? Le dimanche, parce qu'on fait rien comme des gros manches