Tokyo baby

Pas si perdus à Tokyo
Nous disposions grosso modo d'une journée à Tokyo avant de reprendre l'avion direction Hokkaido, l'île du Nord et plus précisément Asahikawa, ville située plus ou moins au centre, un peu hors des sentiers battus (par les australiens).
Premier stop de cette journée : Roppongi… Je n'aime pas ce quartier qui fait un peu ghetto d'étrangers fêtards, avec rabatteurs tout droits débarqués de Brooklyn, mais il a néanmoins deux atouts : Sushi Zanmaï et la Mori Tower. Sushi Zanmaï est un restaurant de sushis (ho surprise) qui appartient à la chaine du même nom. J'y repasse immanquablement à chaque voyage, le rapport qualité prix est excellent et vous fera à tout jamais passer l'envie de dire "oui, mais à Chambery, il y a un sushi qui est pas mal" (hein Fab). Cela n'a RIEN à voir. Bref, un bon gros set ( une douzaine de pièces) et 2 bières vous reviendront entre 20 et 30 euros, selon le choix des poissons. L'autre conseil aux voyageurs, c'est la Mori Tower du haut de laquelle (53 étages) vous accédez à une vue panoramique à couper le souffle sur Tokyo (et la seule en plein air). L'accès est payant (1500 yens de tête) mais inclut l'entrée à un excellent musée d'Art moderne. Pas de bol, aujourd'hui il pleut et la visibilité est mauvaise, on fait l'impasse.

Le reste de l'après midi se déroulera entre Akihabara (le temple de l'electronique) et Shibuya (le quartier des djeunz, et son célébre passage piéton), en bons touristes de base. La pluie s'intensifie, pas idéal pour la promenade, heureusement que l'hôtel prête des parapluies. De retour vers 22h, on se donne rendez-vous le vendredi matin à l'aube pour aller faire quelques shoots au Marché aux poissons de Tsujiki, le plus grand du monde. Un Must.

vendredi matin 12h20…
Nico Favre me réveille : "il est midi!". Je regarde mon iPhone, embrumé, "mais non, l'est 4h du mat', c'est le décalage, dégage"… Note pour tout de suite : régler l'heure. Nous avons tous légèrement overshooté le réveil, il ne reste plus qu'à dégager fissa vers Haneda, le second aéroport de Tokyo, pour un décollage à 15 heures. Tant pis pour les poissons. Un coup de Monorail (le meilleur moyen) à 500 yens, et nous y voilà… Une nouvelle confrontation avec l'infinie gentillesse et attention du personnel japonais, un supplément de 1000 yens (8 euros) pour les skis bags (Air France, tu nous entends?) et l'affaire est bouclée. On verra même nos sacs se faire embarquer dans l'avion, avec un soin inimaginable en Europe (ADP, tu nous entends?).

conseils aux voyageurs : la compagnie low cost qui va bien pour rejoindre Hokkaido, c'est Skymark (autour de 100 euros l'aller simple, moins si on s'y prend à l'avance, et plein de vols tout le temps). On part depuis l'aéroport d'Haneda, à une quinzaine de minutes de Tokyo par le Monorail (beaucoup plus près que Narita donc). Notre hôtel, c'était le Shiba Park Hotel, bien situé (proche Monorail), tout confort, accessible direct via le Limousine Bus depuis Narita, et un des rares à offrir des vraies chambres triple. Pratique et relativement économique (compter 50 euros / tête)

Ce texte est bouclé pendant ce cours vol qui nous emmène à Asahikawa, demain on skie…