Cet article est une production skipass.com, réalisée avec le soutien de Look.
L'été dernier, nous nous sommes plongés dans l'univers de la fixation de ski alpin avec un fabriquant historique français, la marque Look. Nous avons d'abord visité le pôle de développement à Saint-Jean-de-Moirans en Isère, au sein du Groupe Rossignol. Le deuxième jour, après quelques heures de route, nous sommes arrivés à l'usine de Nevers (Nièvre) où sont produites les fixations de la marque. Prenez votre temps et installez-vous bien : ce n'est pas un petit article. On vous raconte tout.
Au programme, dans l'ordre : l'histoire de la marque, un petit rappel sur les fixations et leur fonctionnement, le développement des fixations Look et enfin leur fabrication. Après ça, vous saurez tout sur ces petites bêtes qui vous permettent de rester sur vos skis. Quand il faut.
L'histoire de Look remonte à loin : en 1947, Jean Beyl créée l'une des premières fixations de sécurité à plaque, "l'Anti-fracture". Le système consiste en une plaque pouvant pivoter horizontalement autour d'un axe central. Quelques années plus tard, en 1951, il implantera l'entreprise Look à Nevers.
La butée triangulaire avec course élastique Nevada est lancée en 1957, et en 1960 la talonnière de la Grand-Prix marque les prémices de la fameuse Pivot. Cette dernière verra le jour dans sa première version en 1963, sous le nom N17. Pendant ce temps, les athlètes équipés par la marque en ski alpin raflent les médailles d'or, notamment aux Jeux Olympiques : Jean Vuarnet et Roger Staub à Squaw Valley avec la Grand-Prix, puis Jean-Claude Killy à Grenoble avec la N17.
Pour répondre à une demande grandissante, une nouvelle usine Look est construite en 1974, c'est celle où les fixations continuent d'être produites aujourd'hui et que nous avons visitée. La fin des années 80 et les années 90 marquent l'âge d'or de Look (et du marché du ski), avec Alberto Tomba notamment qui, fixation à pivot colorée Forza aux pieds, remporte l'or en slalom géant et l'argent en slalom aux JO d'Albertville.
Depuis ses débuts, Look travaille donc avec les meilleurs skieurs en Coupe du Monde ou en freeride dans le but de développer de nouveaux systèmes, qui seront ensuite déclinés pour le grand public : c'est par exemple le cas du Pivot, ou bien de la butée multi-directionnelle.
Avec l'évolution de la technique et du matériel, les skieurs alpins utilisent de plus en plus de systèmes de plaques entre la fixation et le ski, leur permettant une meilleure prise d'angle et une meilleure répartition des forces transférées. Cependant en freeski, les riders préfèrent rester au plus près de leur ski : nombreux sont ceux qui s'empareront de la fameuse Pivot et en feront leur fixation fétiche. Parmi les français, Candide gagnera les X-Games dessus en 2007, ou Aurélien Ducroz le Freeride World Tour en 2009. Plus récemment, on notera les belles victoires de Perrine Laffont (médaillée olympique), Henrik Harlaut et Thomas Dressen en 2018.
La marque travaille depuis deux années avec le slogan I Trust Look (ou #itrustlook pour les habitués du hashtag), ligne directrice inspirée de la confiance qu'ont les athlètes dans les produits Look, et ce dans toutes les disciplines : freeride, freestyle, descente, slalom, bosses... D'ailleurs, certains pros comme Henrik Harlaut ou David Wise utilisent des skis de marques concurrentes mais choisissent tout de même de skier avec des fixations Look, preuve de leur confiance absolue dans le savoir-faire et l'expertise de la marque.
Le site de Nevers comprenait autrefois l'intégralité du processus depuis le développement jusqu'à la fabrication en série des fixations, mais en 2006 la partie R&D a été rapatriée à Saint-Jean-de-Moirans au sein du Groupe Rossignol, à qui la marque appartient. C'est là où nous avons démarré la visite, guidés par Sébastien Rideau (chef produit et responsable de la marque Look) et Marion Guyot (chargée de communication Look), avant d'enchainer à Nevers pour découvrir la production en série.
Actuellement Look Fixations (à différencier de Look Cycles, qui est une entreprise différente), c'est environ 750 000 paires de fixations produites par an. La grande majorité est produite à Nevers, et seule une petite partie, les fixations enfants, sont produites en Roumanie. C'est la seule usine de fixations alpines en France.
Le gros des ventes de Look se fait sur les systèmes intégrés (Konect) ou les fixations grands public et location (Xpress et NX), qui sont vendus en "packages" avec des skis (six paires de fixations sur sept sont vendues comme ça). La fixation Pivot elle, ne représente qu’une petite partie de la production Neversoise. Eh oui, les produits "à image" représentent généralement seulement la partie émergée de l'iceberg quand on regarde l'intégralité d'une production, particulièrement chez les grandes marques. Dans notre cas, les Pivot ne font que quelques dizaines de milliers de paires de fixations vendues par an, la majorité en Amérique du Nord.
Avant d'attaquer dans le coeur du sujet, quelques rappels tirés de l'article du Dr Matos sur les fixations de ski (que nous vous conseillons de réviser si vous souhaitez bien tout comprendre) :
"Une fixation est une interface à double sens entre le skieur et son ski. Dans un sens elle transmet la volonté du skieur, c'est-à-dire les forces qui vont diriger le ski. Dans l’autre elle transmet au skieur les vibrations que le ski encaisse en fonction du terrain.
Son rôle principal est de garantir une pratique du ski en toute sécurité. Pour cela elle doit jongler entre deux choses : déchausser lors d'une chute pour que ce ne soit pas un membre du skieur qui subisse l’impact ou la torsion, généralement le genou. Mais aussi ne pas déchausser en encaissant les mouvements de terrain et lorsque le skieur appuie fort sur ses skis, notamment à grande vitesse où un déchaussage pourrait provoquer des blessures."
Le déchaussage des fixations alpines est normalisé (ISO 9462), c'est-à-dire que les fixations doivent répondre à une norme ISO qui décrit des situations et des valeurs de forces où la fixation doit libérer la chaussure, en fonction de plusieurs paramètres de réglage (réglages ISO, longueur de semelle, poids, niveau, etc.). Pour trouver le bon réglage de base, sur chaque fiche de fixation sur le site Look un programme, ISOSKI, permet de trouver le réglage qui nous correspond :
Chez Look, les maîtres-mots sont :
- Une haute technicité de produits (avec le développement que vous verrez ci-après, et des produits de haute performance),Le fer de lance de la marque est bien sur la fixation Pivot, descendante directe de la N17. On en parle beaucoup, mais qu'a t-elle de si particulier ? Eh bien, trois choses principalement :
- Une grande élasticité au niveau de la talonnière (28mm), qui lui permet d'absorber plus de déformation qu'une fixation "classique" réglée à même niveau ISO, avant de déchausser (on y revient plus loin, c'est compliqué),
- Une zone de montage courte, de manière à modifier le moins possible le flex naturel du ski,
- Une talonnière pivotant (d'où son nom) dans l'axe du tibia, aidant au déchaussage en butée et limitant le risque de blessure.
Ainsi, la fixation qui aura la plus grande élasticité retiendra plus longtemps la chaussure : 28mm pour la talonnière de la Pivot, contre 16mm pour celle de la NX. C'est donc un élément à prendre en compte dans le réglage du ISO : on aura pas besoin de régler aussi haut une fixation à longue course élastique (comme une Pivot) qu'une fixation plus classique, tout en ayant un résultat similaire en terme de déchaussage. Ou plutôt, si l'on souhaite skier vite, fort, et contraindre régulièrement la fixation mais sans qu'elle déchausse, il faudra mieux partir sur une fixation de type performance comme la Pivot, avec une plus grande élasticité. Vous suivez ?
Eh oui, comme tout le monde ne pèse pas 90kg, ne skie pas avec des cuissots de sanglier sur des pentes verglacées ou bosselées, ou ne s'envoie pas de gros tricks sur des barres rocheuses : tout le monde n'a pas forcément besoin d'une Pivot (si si, on vous assure) ! La marque a donc développé des gammes de fixations plus adaptées aux besoins du grand public, plus légères, avec une plage de réglage ISO moins élevée : ce sont les Xpress et les NX. Ceux qui veulent du costaud iront plutôt vers la Pivot ou les SPX et PX (notamment en racing).
Les fixations Look (et alpines en général) se divisent en deux grandes catégories, les fixations dites "open" (ou à visser), et les fixations systèmes. Les premières se vissent directement dans le ski, ce sont celles que vous trouvez et achetez en magasin, séparément de vos skis. Les secondes fonctionnent avec une interface sur laquelle elles s'insèrent, et donc ne fonctionnent qu'avec des skis équipés de ces plaques (posées lors de leur fabrication). Ce sont des paires vendues fixées en package, généralement destinées à la location.
Tout commence au sein du Groupe Rossignol, à Saint-Jean-de-Moirans, où le pôle de recherche et développement de Look est installé depuis 2006. C'est là que Seb, le chef de produit, a la complexe tâche d'imaginer puis créer le produit qui arrivera dans les rayons trois ans plus tard. Il doit jongler entre les retours des clients, athlètes et détaillants sur les produits du moment, la direction stratégique de la marque, la potentielle évolution du marché et enfin les contraintes techniques de fabrication pour proposer un produit qui devra être utile, fonctionnel et rentable. Rien que ça.
On peut penser que c'est le lot de tous les chefs produits, mais les fixations ont une difficulté supplémentaire : leur mise au point et production est particulièrement compliquée, demandant beaucoup d'investissement et par conséquent, un temps plus élevé d'amortissement. C'est pour cette raison que les gammes de fixations sont moins renouvelées que celles de skis ou de chaussures.
A partir du cahier des charges du chef produit, les ingénieurs conçoivent plusieurs prototypes, par frittage ou par impression 3D. Le but premier est de trouver et vérifier la fonction mécanique de la future fixation. Les prototypes possèdent donc une mécanique fonctionnelle, mais ne sont pas skiables (à cause des matériaux, non adaptés).
Une fois la fonction mécanique de la fixation définie, le prototype passera aux mains des designers. L'habillage est important bien sur, mais la priorité reste le bon fonctionnement des fixations.
Plusieurs prototypes fonctionnels sont alors fabriqués. Ils serviront à définir les composants, fournis par des sous-traitants, qui seront utilisés ensuite durant la production. Ceux-ci sont mesurés sous toutes leurs coutures par Florent, du service de métrologie, pour s'assurer qu'ils sont conformes aux demandes du cahier des charges : dimensions, dureté, etc. Avec une précision de l'ordre du centième, voire du micron... Quelques aller-retours avec le fournisseur sont généralement nécessaires pour obtenir la pièce exactement voulue.
Un aperçu des outils de Florent, pied à coulisse bien sur, mais aussi piges calibrées, colonnes de mesure, machine tridimensionnelle, diascopie, épiscopie... La première photo représente le "rubis" synthétique en action, avec deux pièces aux finitions différentes, brute et usinée :
Une fois les composants validés par la métrologie, une pré-série va être produite en vue de tester la fixation et préparer le lancement de la future "vraie" série. Trois cent à cinq cent paires sont fabriquées, qui vont toutes être torturées. Une partie le sera par David, le responsable des tests que vous avez vu plus haut sur les vidéos, et le reste par les athlètes et ambassadeurs de la marque. C'est là que les fonctionnalités des fixations mais aussi leur résistance sont testées, et testées à fond.
Les fixations alpines doivent ainsi répondre à la norme de déclenchement ISO 9462 (et la F504 aux US). Elle décrit des valeurs statiques de déchaussage lors de différentes situations : charge combinée (latéral + frontal par exemple), pré-charge, exposition à la glace, etc. Pour chaque test, la norme décrit une valeur de déclenchement en fonction du réglage, et une marge d'erreur acceptable. A ce sujet, plus d'infos ici : Dr Matos les fixations de ski et Dr Matos les normes et standards.
Leur longévité est également testée avec des cycles (de plusieurs centaines à plusieurs milliers selon la configuration) de résistance à la torsion et/ou au choc sur différentes machines. Comme pour le déclenchement, certains de ces tests sont effectués en chambre froide à -30°C, ou bien avec une fixation remplie de glace.
Une fois le modèle et les composants validés par la métrologie, les tests labo et les tests terrain validés, c'est l'heure de lancer la production. Nous partons donc du côté de Nevers, où nous accueille Sébastien, Responsable Méthodes Industrialisation. Sous la responsabilité de Richard Segretain, directeur du site, Sébastien et toute l’équipe Look gèrent la production et livraison de plusieurs centaines de milliers de paires de fixations par an. La grosse saison durant de mai à octobre (après les commandes des détaillants, pendant les salons). Ensuite, c'est reparti pour préparer la production de l'année suivante.
Avant toute chose, les composants qui arrivent à Nevers passent par le contrôle qualité, où deux opérateurs sont chargés de contrôler la conformité des différentes pièces. Grâce à plusieurs machines et aux données fournies par la métrologie, ils vérifient que les composants correspondent bien aux caractéristiques voulues : résistance aux chocs, à la traction, aspect, dimensions, etc.
Les composants seront ensuite stockés, avant que des magasiniers ne viennent les préparer pour la production. Certains vont directement à l'assemblage, tandis que d'autres doivent passer par la peinture, et/ou la tampographie.
Parmi les composants qui doivent être peints, certains le sont par le robot à peinture, d'autres le seront à la main (généralement ceux qui ont des dégradés de teintes, voir plus bas).
Les composants qui iront au robot à peinture passent tout d'abord par le four à plasma. Sous vide, celui-ci a pour but de modifier la tension de surface de la pièce de manière à ce que la future couche de peinture y adhère mieux.
Le robot à peinture est un système de porte-manteaux déroulants (ou balancelles) sur lesquels les opérateurs accrochent les pièces. Chacun leur tour, ils passent ensuite devant une barrière ionisante qui enlève toute poussière avant d'entrer dans la cabine de peinture électrostatique, sous haute tension. Le bras articulé peint les balancelles une-à-une tandis qu'elles tournent sur elles-mêmes, avant de sortir par le couloir de désolvatation. Puis les composants sécheront tranquillement plusieurs jours, étalés dans des caissons.
Dans une autre section, certaines des pièces sont peintes manuellement, au pistolet. C'est notamment le cas des talonnières des fameuses Pivot Forza, dont le double coloris jaune/orange est fait à la main.
L'étape suivante, la tampographie, consiste à apposer des marquages sur les pièces peintes ou brutes, avant l'assemblage. Certains de ces marquages sont esthétiques, comme le logo, d'autres sont techniques, comme la fenêtre de réglage ISO.
Ici une séquence qui montre comment le robot, dont les tampons pivotent avec chacun une couleur, forme successivement le fameux logo Mondrian de Look. En vrai, l'action se déroule en quelques secondes :
Ci-dessous à gauche, les couleurs qui permettent de faire le logo de Look, inspiré par le travail du peintre Piet Mondrian :
Une fois que tous les composants sont prêts, c'est le moment d'en faire une fixation. L'assemblage se divise en plusieurs lignes, certaines manuelles à postes fixes suivies de parties automatiques (plutôt pour les grosses séries), les autres entièrement manuelles (petites séries, produits haut-de-gamme).
Sur les postes fixes, les opérateurs assemblent intégralement l'une des deux parties de la fixation (talonnière ou butée) : socle, capot, ressort, graisse, plage de réglage, etc. La pièce formée est ensuite placée sur un tapis roulant qui part vers la ligne automatique, où plusieurs machines vont mesurer et vérifier individuellement la valeur de déclenchement de chaque butée ou talonnière.
La partie automatique de la ligne s'assure du bon fonctionnement de la fixation : elle teste son réglage, le pousse à fond et au minimum, puis le place sur un réglage précis "d'usine", avant d'effectuer quelques déclenchements et riveter l'ensemble. A la sortie, la talonnière (ou butée) est prête à être emballée.
Dans chaque série, des fixations sont testées à intervalle régulier pour vérifier leur bon fonctionnement, sur un banc d'essai. Les différents déchaussages doivent répondre aux valeurs de la norme (photo de droite). La ligne du milieu indique la valeur de référence, les lignes continues de part et d'autres, la tolérance, et les points les différents essais.
L'assemblage des PX et autres SPX, fixations plutôt costaudes de racing, ainsi que des Pivot se fait sur des ateliers manuels. Les opérateurs assemblent les éléments progressivement sur plusieurs postes de travail puis testent la fixation à l'aide de différentes machines : vissage/dévissage, déclenchement, etc.
Le second poste d'assemblage qui lui s'occupe des fameuses Pivot Forza, en hommage à la version d'Alberto Tomba des J0 d'Albertville :
Et voilà, les fixations sont terminées, fin prêtes. La dernière étape est l'emballage : elles sont placées dans un carton avec leur notice d'utilisation, puis les boites sont pesées soigneusement, au gramme près, pour vérifier qu'aucun élément ne manque à l'ensemble. Elles seront ensuite stockée en attendant leur expédition vers les différents clients de la marque : détaillants, shops en ligne (qui ont tout de même des entrepôts), etc. Certaines seront vendues seules, la plupart rejoindront une paire de skis et seront vendues en packs, que vous retrouverez cet automne dans les rayons des magasins. Normalement, il ne leur reste que quelques mois à attendre pour découvrir la neige...
L'un des produits finis, la célèbre Pivot Forza :
25 Commentaires
J'aime bien le paragraphe sur "les produits "à image"" pas du tout influencé par le forum Quid de la part de production des (S)PX entre les NX et Pivot ?
Sinon sympa l'affiche oldschool, la belle époque
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C'est même pas le prix en lui même qui est déconnant, c'est qu'il augmente de 10% tous les ans !
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C’est bien écrit et intéressant, on voit des jolies photo, mais au delà de ça, ça reste de la pub. Il n’y a pas vraiment de recul, peu d’analyse, et aucune critique (même et surtout constructive). L’essentiel est de dire que « oui les fixations Look sont formidables ». Contrat rempli de ce coté. Pour les nuances, on repassera. Perso j’ai pas mal de paires de Pivot, j’aime beaucoup ce modèle, mais oui il serait pas mal de souligner que leur prix ne fait qu’augmenter depuis 10 ans (bien plus que l’inflation évidemment) alors que la seule innovation sur la P18 depuis 15 ans est un changement de couleur de temps en temps. Il aurait pu être sympa de discuter des différences de butées avant entre 14 et 18 (et feu la 15), de l’évolution de la butée de la 14 (normale, puis Dual, puis AW cette année - gripwalk quoi), et de tous plein de détails qui auraient causé aux passionnés qui trainent ici. Les vidéos sur l’élasticité sont sympa, mais c’est juste ce que tout skieur un tant soit peu sérieux a déjà pu constater par lui même en pratiquant. Bref, jolie pub, sujet bien traité, j’ai eu du plaisir à la lecture, mais dans un autre format (et pour la gloire), ça aurait pu être mieux. Apres, qui a encore envie de bosser pour la gloire de nos jours ? Ca reste une vraie (et une autre) question. Merci tout de même à kiki pour son implication et son application !
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@Thomas : je suis grenoblois de nécessité mais toujours immatriculé 05, faut pas déconner... Je n'ai pas les chiffres concernant les séries SPX et PX, je pense que c'est légèrement plus élevé que les Pivot mais toujours loin des séries grand public et rental.
@Mig : "prix élevé", c'est une notion subjective. On en a parlé sur le forum pour les skis... D'abord l'argument concernant la R&D qui aurait été amortie depuis longtemps est erroné, c'est pas la R&D qui coûte le plus cher dans un produit c'est sa production en fonction de son volume et particulièrement ici, vous le voyez bien, elle est faite à la main en petites séries. Son prix est certes élevé par rapport à une NX, mais ce ne sont pas des produits comparables. Et combien de fois on a parlé de la légendaire longévité des Pivot ? Concernant l'augmentation j'ai cherché quelques prix public des années précédentes depuis leur ressortie vers 2010/2011, je n'ai pas vu une augmentation aberrante : autour de 20 à 30€ sur un même modèle (même réglage mêmes stops), sans compter l'inflation. Donc loin de 10% par an... Je pense que vous êtes légèrement biaisés de la même façon que le débat sur le ski : à force d'acheter des produits d'occasion en bon état à des prix dérisoires (j'en fais le premier partie), on oublie les prix d'achat originaux. Les STH Steel étaient en prix public à 529€ (2013)
@TT : c'est là où on ne sera pas d'accord (sur la première partie). Je n'aurais pas fait autrement cet article s'il était dans le mag "normal" (ceux qui me lisent depuis trois ans et plus le savent). Or, on ne peut pas se permettre de passer une petite semaine de travail sur un article sans un soutien financier, ce n'est juste pas viable (d'autant plus avec du contenu accessible gratuitement, qu'une partie lit avec son adblock). Le soutien des marques permet de créer ces contenus qui sinon, n'existeraient juste pas, et tant pis s'ils sont alors catalogués "articles sponsorisés" (obligation légale d'ailleurs), au moins ils existent. Et on a assez de retours positifs pour voir que ça vaut le coup de les faire Enfin, pour le côté "c'est de la pub", le problème en tant que média orienté sport/loisirs c'est que quoique tu fasses, quand tu parles de quelqu'un tu lui fais de la pub... Que ce soit un article sponsorisé ou non, qu'il y ait critique ou non (même un article avec critique constructive c'est "de la pub". Bon ici moi je n'ai pas grand chose à apporter en critique étant donné que je n'ai pas de banc d'essai chez moi pour vérifier ce qu'ils me disent, je suis bien obligé de les croire (c'était le même "problème" avec l'article sur les sacs airbags d'ailleurs, c'est parole de fabricant contre une autre). Aller voir un concurrent aurait le même biais... Enfin concernant le prix, j'ai répondu plus haut.
Toujours @TT et @Carambole, vous êtes biaisés par la fameuse "vision forums skipass", car on y a passé des heures déjà à parler de ce qui est expliqué dans cet article (récemment et notamment grâce aux éléments que j'ai apporté de cette visite d'ailleurs) mais ce n'est pas pour autant que c'est de notoriété publique... Au contraire. Ce n'est pas parce que c'est "connu" sur les forums de skipass que tout le monde le sait Et pour les détails dont tu parles TT c'est de la discussion technique de forum, niveau article l'intérêt est vite limité (d'ailleurs c'est déjà pas mal expliqué dans les articles sur les normes, la compatibilité et celui sur le GW).
Merci pour les retours en tout cas !
"autour de 20 à 30€ sur un même modèle (même réglage mêmes stops), sans compter l'inflation. Donc loin de 10% par an..."
Par apport à une fix qui coute entre 200 et 300E, ça ferait pas EXACTEMENT 10% ça ?
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Je trouve qu'il manque une petite partie sur le SAV (plutôt très bon: suite à mon retour d'expérience).
Sinon le prix... Skier c'est cher... Et puis c'est comme pour tous les prix sont souvent fixés en fonction de ce que les gens sont prêt à payer et non sur le cout de reviens...
Pour la pivot 18, je trouve ce prix élevé mais justifié pour des fix en acier qui évitent les déchaussages intempestifs et qui me durent 3x plus longtemps que les versions en plastique (sauf les stop ski...)
skipass.com
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y'a t'il un quelconque risque à les monter sur des fats modernes (elles n'ont que 3 vis sur la butée). de plus savez vous si il est possible de changer les freins skis, car ceux là étaient conçus pour des lattes de 90mm au patin max.
deuxième question, dans l'article n'est pas évoquée la différence des butées entre les pivots 14 et 18, tout comme la talonnière y'a t'il une différence d'élasticité entre ces deux butées?
merci d'avance
Freins: il est possible de les écarter, voir les nombreux tutos chez les barbus; sinon ça se trouve en 95/115/130 (tout le bloc frein) dans toutes les bonnes crèmeries. J'aurais tendance à privilégier cette hypothèse, car la liaison entre les tiges de réglage et l'embase avait beaucoup de jeu à l'époque (les nouvelles embases sont compatibles).
Elasticité avant: il y a une différence, mais je ne saurais pas la quantifier de manière précise; cela dit, la différence la plus importante se situe à l'arrière.
Et pour les ZR sur un fat, j'en ai une paire sur des skis de 125, jamais eu le moindre soucis.
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Le prix vient du concept (unique?) et de l'assemblé (fabriqué?) en france, je pense.
Pour les pubs d'époque, ce sont des reliques inestimables
Si elle y tombe dessus, Marlène Schiappa les brule
Pourtant ça doit bien lui aller le tablier de ski-woman, non ?
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