Autant être honnêtes, lorsque nous avons entendu parler pour la première fois de ce projet de film (pour une proposition de partenariat/association d'image, que nous avons malheureusement dû refuser, faute de budget), nous n'étions pas plus emballés que ça, voire inquiets, par le mix Chamonix-freeride-Everest-Kev Adams. A la limite, nous étions vaguement excités par la possibilité de passer un bon moment comme ça avait été le cas devant Piège Blanc (mais si, rappelez-vous, "Accroche-toi au baudrier, ça va péter !").
Ainsi, lorsque nous avons reçu le communiqué de la sortie de la bande annonce, c'est avec une grande curiosité que nous avons voulu avoir un premier aperçu de ce potentiel futur blockbuster. Et nous devons avouer que, eh bien, ça a l'air pas mal !
Le synopsis : "Scott, jeune surdoué du snowboard, n’a qu’un rêve : être le premier. Il veut réaliser ce que personne n’a réussi : aller tout en haut de l’Everest et tenter la descente de la plus pure, de la plus raide, de la plus dangereuse des pentes. En arrivant à Chamonix, capitale mondiale de la glisse, son destin va croiser la route de Pierrick, ancien champion devenu guide de montagne. Une rencontre qui pourrait bien le conduire jusqu’au sommet."
Bien sur, Kev Adams joue un personnage qui lui correspond (et assumé, en jeune fou qui découvre la montagne et le freeride, mais aussi la gloire, les filles, l'argent, la d*****), mais l'ambivalence de sa relation avec l'autre personnage principal (Vincent Elbaz, en vieux guide chamoniard typique) promet des scènes cocasses.
Le pitch n'est pas sans rappeler l'histoire de Marco Siffredi (désolés, ne hurlez pas à l'association Kev Adams/Marco Siffredi - mais la descente que souhaite réaliser "Scott" sur l'Everest dans le film est le couloir où Marco a disparu, en 2002, le couloir Hornbein). Est-ce un bon signe que cette référence ? Nous espérons. De plus, les doublures des deux personnages ne sont pas des manches : Jonathan "Douds" Charlet (champion du monde de freeride 2015) fait la doublure de Kev en snowboard, et Stéphane Dan celle de Vincent Elbaz en ski.
Comme toujours lorsque que quelque chose touche à notre domaine d'expertise, le freeride, nous suivrons ça de près, c'est-à-dire que nous leur laissons une chance et irons le voir au cinéma (sortie le 20 décembre). Avec qui sait, une review derrière ? En attendant, vous pouvez jouer au jeu de "Qui a payé ?" en cherchant les marques et partenaires qui apparaissent dans la bande annonce que, enfin, voici :
35 Commentaires
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J'imagine que quand il avait présenté un film muet en noir et blanc, tout le monde pensait que ca serait de la merde, et The Artist marche très bien.
Donc je parie sur une bonne surprise, car c'est aussi lui qui à fait les OSS 117. Donc vive les filmes cultes
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Je vais me réveiller kev adams dans un film de montagne. C'est un cauchemar.
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1) pas grand monde n'a vu le film encore ( il y avait une avant première à Sallanches, j'y étais)
2) comme c'est un film de montagne "grand public" forcément ça ne peut être qu'une daube
3) y'a tellement de partenaires que ça vous fout la gerbe etc. C'est vrai que faire un film, ça coûte rien. Quand Oakley-Red Bull-Smith-Rossignol - en partenariat avec wasatch je sais sais pas quoi - whistler - evo gear - Jeep - Audi - et tout le bazar sponsorisent un film et le rendent possible, ça ne gêne pas grand monde ici.
Alors certes, je ne suis pas un grand cinéphile, certes je n'ai pas trouvé Elbaz super, Bérénice Béjot ne dit pas grand chose, l'histoire est adaptée pour le film (je viens de lire le bouquin sur Marco, qui oui, donne au personnage une toute autre dimension) et pour le grand public, certes Kev Adams gnagnagna (c'est pas le moins bon du casting)...mais bon ! Y'a de belles images, notamment dans les Marbrées, l'histoire est ce qu'elle est mais ça se regarde. Ce n'est pas LE grand film de l'année, OK...mais de là à démonter le truc de manière systématique, à partir d'une bande annonce, parce qu'il y a untel, parce que c'est pour les pinpins, parce que la vraie montagne c'est pas ça, parce que parce que parce que...ça me saoule un peu. Voilà, c'est dit.
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- L'association d'image nous bottait "moyen", pour ainsi dire (on le regrettera peut-être),
- Mais surtout, le budget demandé était laaaaaaaaaargement au-delà de nos capacités (même en crowdfunding ça aurait fait lourd)
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Il est clairement adressé au grand public mais sensibilise et présente une approche de nos pratiques, du comportement en montagne beaucoup plus réalistes que d'habitude.
Kev Adam avec le jeu d'acteur qu'on lui connaît fait l'effort d'être moins grotesque et lourd qu'à l’accoutumé.
Enfin bref, ce ne sera pas un chef d’œuvre mais un bel essai appréciable par les habitués de la montagne comme nous parce que les images sont belles, la bande son top et connaissant le massif du mont blanc coté français et italiens les prises de vues racontent une belle histoire qui nous ai commune. (avec une petite aura de M. Siffredi)
Mais aussi intéressant pour le grand public avec une approche autre que les tragédies épiques auxquelles on est habitués, qui pourrait amener des prises de conscience du comportement à adopter en montagne sur les skis. (on ne suit pas les traces ou les groupes avec guides quand on est pas équipé. Ou on ne suit pas tout court comme des moutons quand on connaît pas)
Mention spécial à M. Brice Bouillanne pour son joli ski devant la caméra.
Les plus haineux de Kev Adams n'allez pas le voir au cinéma vous allez bloquer dessus mieux vaut économiser une séance. Ne l'aimant vraiment pas, j'ai réussis à faire abstraction et me laisser porter pas l'histoire mais peut être que c'est parce que j'habite à Saint Gervais et bosse dans le décors du film...
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Sans te spoiler l'intrigue et les moments clefs du film; le réalisateur nous expliquait après la séance que ça faisait plus de 10 ans qu'ils avaient le projet de tourner ce film... ça ne l'interessait pas de refaire un film type snowboarder better off dead mais quelle que chose avec l'approche pure de la montagne et de ses risques complétement décomplexé comme pratiquait "l'étoile filante"... Son conseillé principal à la caméra hélico et ski était un proche de Marco si j'ai bien compris, d'où cette aura particulière et quelques choix dans le film.
Habitué du massif du Montblanc le réalisateur ski aussi chaque hiver avec un guide de Cham et connaît le côté "boutch" des locaux il sait à quel point leurs métiers leur patrimoine leur tient à cœur. Jusqu'à présent il n'avait jamais eu l'audace et le courage de se plonger dans un projet comme ça de peur de vexer et de se discréditer.
Au final cette dizaine d'année à cogiter dessus à s'entourer de gars du coin lui on permis de faire quelque chose vraiment authentique pour ne pas être descendus par les personnes qu'il décris dans son film.
Pour moi Kev Adams reste une erreur de casting mais qui se justifie en marchandising et marketing social... Au moins les belles valeurs de la montagne toucherons un maximum de jeunes.
Jusqu'à présent le meilleurs film pour moi à la montagne type grand public était Snow sex and sun car c'était le seul grand public qui ne se prenait pas pour ce qu'il n'est pas, maintenant on a un film français qui n'a rien à voir avec une comédie, ces deux films ne sont pas comparables, mais ça reste un bon moment à passer pour les passionnés de montagnes; ça serait dommage de passer à côté
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