"Tu aimes bien le Canada ? Tu aimes bien les hélicos ? Tu aimes bien Glen Plake ? Tu as un passeport en règle ?"
Tout a commencé par ces quelques questions de Guillaume, auxquelles il a ajouté, après une réponse perplexe par l'affirmative, "alors tu peux préparer tes affaires, dans une semaine tu pars en Colombie Britannique pour trois jours d'héliski".
Comment se retrouve t-on à partir subitement se gaver de poudreuse de l'autre côté de la planète ? C'est simple : la marque Elan est en partenariat depuis l'hiver dernier avec le lodge d'héliski White Wilderness Heliskiing et a organisé en fin de saison, un "Elan Trip". Au programme, en comité restreint, héliski, poudreuse et jacuzzi, le tout honoré de la présence de deux athlètes de la marque, Glen Plake et Charlotte Moats.
Avant de vous noyer dans des images de poudre, sachez qu'Elan propose de gagner trois places sur le trip de l'hiver prochain, transport compris : vous en saurez plus en fin d'article.
A deux heures de vol au nord de Vancouver se trouve la petite ville de Terrace, c'est là où notre avion, le troisième depuis Genève, nous laisse. Le transfert jusqu'au camp de base est rapide, une demi-heure environ. Celui-ci est situé au nord-est de Terrace, le long du fleuve Skeena, qui serpente ensuite sur plusieurs centaines de kilomètres au coeur du nord de la Colombie Britannique.
Fondé par Marcel Schneider et Martin Jaeger, deux suisses, le Skeena Salmon Lodge propose à ses clients de les emmener pêcher du saumon durant sa migration parmi les nombreuses rivières de la région.
L'hiver 2015-2016 était la saison de lancement de White Wilderness Heliskiing, dont le but est de diversifier et annualiser l'activité du lodge. C'est une petite base d'héliski qui se veut familiale : à côté de la maison de Marcel, on retrouve un seul hélicoptère, un lodge, et quatre maisonnettes pouvant accueillir 3 à 4 personnes chacune.
La marque Elan et la compagnie ont développé un partenariat : la base de White Wilderness Heliskiing est devenue un test center de la marque slovène, où sont disponibles pour les clients et guides les skis de l'année suivante. Nous avons donc testé durant les trois jours la nouvelle gamme freeride 2017 d'Elan, la gamme Ripstick.
Le lodge fonctionne avec un seul hélicoptère, il y a donc une capacité d'accueil limitée : trois groupes de quatre personnes, chacun emmené par un guide, soit douze clients maximum au total. Durant ce trip, il y avait les deux athlètes professionnels, deux représentants de la marque Elan, trois journalistes dont votre serviteur, une cameraman et un photographe, ainsi que deux représentants de détaillants nord-américains.
Avec trois groupes pour un hélicoptère, les rotations s'enchainent : pendant qu'un groupe s'équipe au sommet ou se déséquipe en bas d'un run, un autre skie, et un autre remonte. Il n'y a pas de temps mort, que ce soit pour les riders ou pour l'hélicoptère, excepté les deux ou trois moments où la machine doit faire le plein durant la journée.
L'équipe du lodge est au top évidemment, mais ce n'est pas une ambiance "roots", on est plus proche de l'hotel ***** que du gite de montagne. Ceci dit, on s'y habitue très vite...
Ken Bibby est guide et directeur des opérations. En collaboration avec les autres guides de l'équipe et en fonction des conditions, ils décident du lieu où l'on va voler et skier.
Le premier jour au petit matin, un piqure de rappel sur les règles de sécurité en montagne est effectuée, en théorie à l'intérieur puis en pratique à l'extérieur. Nous sont confiés à chacun un sac airbag, une radio, une pelle, une sonde, un DVA chargé et un bout de corde qui peut servir en cas de chute dans un "tree well", les trous qui se forment autour des troncs d'arbre en forêt. Cette corde sert à éviter que la personne s'enfonce plus profondément en attendant les secours.
Nous sommes seulement venus avec nos chaussures personnelles, les skis nous sont prêtés pour les tests : Ripstick 116 pour la plupart du groupe, et quelques Ripstick 106 et 94.
Un dernier briefing concernant les règles de sécurité autour de l'hélicoptère (globalement écouter le guide et le pilote, rester accroupi, ne rien avoir qui puisse s'envoler, garder son masque), et ensuite le premier groupe s'envole sur les coups de 10h, en direction du massif situé au nord-est.
Ken a choisi ce massif parmi les trois disponibles où la base est autorisée à opérer car le ciel est assez blanc et doit se couvrir progressivement. Pas de problèmes pour l'hélicoptère, mais les runs commencent un peu au-dessus des arbres pour s'enchainer dans de belles clairières permettant de conserver assez de visibilité pour se faire plaisir.
Le premier run d'héliski de ma vie est (relativement) court, environ 800m de dénivelé pour tâter le terrain, dans un immense vallon peu pentu. La neige est bonne, environ 30-40cm de neige poudreuse légèrement tassée et froide, mais croûtée par endroits... Inadmissible pour nos hôtes ! Nous n'avons pas fait tout ce chemin pour faire de la croûtée par jour blanc ? Nous changeons tout de suite de spot et le run suivant se déroule à deux vallons de là, un peu plus bas en altitude, avec un départ sur un terrain peu raide et à la neige soufflée qui plonge après quelques dizaines de mètres dans une zone d'arbres clairsemées où cette fois-ci, nous comprenons pourquoi nous avons enchainé autant d'heures de vol pour venir en Colombie Britannique.
La zone est vierge de toutes traces (comme toutes celles où nous arriverons pendant les trois jours), et la neige est totalement poudreuse. A peine le temps de comprendre dans quel bonheur nous nageons que nous sommes en bas, sur l'aire de récupération. Nous en voulons tous encore et ça tombe bien, l'hélicoptère est déjà de retour...
Ce premier jour s'est donc enchainé avec de nombreux runs assez courts : nous jouions autour de la limite de la forêt : l'hélicoptère nous posait environ 200m au-dessus des premiers arbres, et nous récupérait dans une clairière du bas des vallons. Hormis quelques endroits soufflés lors des premiers mètres en haut des runs, nous n'avons plus touché une zone de neige transformée, durcie ou croûtée : que de la poudreuse, de la poudreuse et de la poudreuse. Vierge.
Une journée classique d'héliski en Colombie Britannique est assez simple : l'hélicoptère vous emmène dans un "spot", comprendre un gros vallon, les trois équipes trashent ledit spot en deux ou trois runs, puis l'hélico emmène tout le monde dans le spot suivant, un autre vallon plus ou moins proche. A midi, tout le monde se rassemble pour prendre le déjeuner amené par l'hélicoptère. Soupe chaude, sandwichs et cookies faits maison au menu. Ensuite, on s'y remet pour s'occuper du reste de la montagne qui attend son tour.
Dans cette région, White Wilderness Heliskiing est la seule à "exploiter" ces trois massifs. A part de temps en temps quelques particuliers qui viennent occasionnellement faire une journée d'héliski depuis une longue distance, nous sommes seuls dans les montagnes. Pas de stations, pas d'alpinistes, pas de randonneurs, pas de pylônes, juste des arbres et des pillows. Une fois le matos sorti du casier, l'hélicoptère repart et le silence revient.
C'est là que je comprends pourquoi l'héliski est quelque chose de mythique : c'est comme faire les premières traces lors de LA journée de l'hiver dans sa station favorite, mais en boucle, toute la journée, sans faire la queue, en remontant trois fois plus rapidement. Et ce, entouré par des paysages somptueux.
Les guides sont un peu moins confiants pour ce deuxième jour : la météo s'est dégradée, le vent et la neige sont de la partie. Pas assez pour nous empêcher de voler cependant, et nous sommes le premier groupe à décoller pour tenter quelques runs dans la tempête dans la zone la plus proche du lodge.
L'hélicoptère nous dépose à la limite supérieure de la forêt, juste en-dessous du plafond nuageux. Cela nous permet d'enchainer quelques descentes dans une belle poudreuse et faire nos premiers véritables runs de forêt canadienne.
Les runs ont généralement été repérés à l'avance par les guides et sont signalés par des poteaux en bois plantés dans la neige avec la pointe peinte en orange fluo. Ces piquets servent de repères pour le pilote qui se pose à leur gauche avec une grosse précision.
Il arrive parfois que l'on rate le point de reprise. Dans ce cas, le guide cherche une nouvelle clairière susceptible d'accueillir l'hélicoptère : assez large et plutôt plate. Au besoin, ils ont toujours sur eux une scie pour couper les branches ou arbustes qui gêneraient l'atterrissage...
Cette journée ressemblera à la première, avec des runs un peu plus courts et essentiellement en forêt. Non seulement il neige beaucoup en Colombie Britannique, mais l'autre avantage par rapport au ski en station, c'est que les reliefs n'ont pas ou très peu été skiés : les différentes couches de neige se sont accumulées sur les rochers, arbres, souches et autres obstacles sans être tassées, formant ainsi les fameux "pillows". En station, le passage régulier des skieurs à chaque chute de neige empêche en partie ce phénomène. On peut donc skier en assez grosse confiance : il y a peu de chances de toucher le fond dur.
Cependant, une tuile peut toujours arriver : Johann, le représentant français d'Elan, en aura fait les frais... Le guide nous a laissés passer dans une courte zone de pillows, mais raide. A la réception du deuxième saut, il est parti en tête-pieds en avant, a perdu un ski, et surtout, son airbag s'est déclenché dans sa chute !
La deuxième journée a été abrégée un peu plus tôt que prévu en milieu d'après-midi, car le plafond nuageux est descendu, empêchant l'hélicoptère de continuer à nous déposer. Cela nous aura permis de faire un peu notre travail : interviewer la légende vivante présente parmi nous, Glen Plake ! Si vous vous demandez pourquoi je n'en parle pas plus, c'est parce qu'une longue interview de Glen arrivera bientôt, cet automne.
Pas beaucoup de mots pour décrire le troisième réveil : soleil et ciel bleu, pas de vent. Tout le monde est excité, personne ne traine, à 8h30 le lodge est vide, tout le monde est déjà dans la montagne en train de tracer.
Cette fois, nous avons pu profiter pleinement du potentiel du massif situé au nord-ouest du lodge. Avec le beau temps, les runs étaient plus long, et une couche de fraîche de la veille rendait la chose encore plus sublime que nous n'aurions pu l'imaginer. Comme dans les films. Pas de grosses pentes, pas de difficultés : nous restons dans le centre des vallons, loin des zones dangereuses plus raides.
Même pour les athlètes, on limite la prise de risque. A moins de s'appeler TGR et d'avoir un crew habitué avec des guides en confiance, l'héliski c'est surtout du gavage de poudreuse en essayant d'être le plus "safe" possible.
Nous avons pu skier dans huit vallons différents, avec plusieurs runs dans certains. De la poudre d'en haut jusqu'en bas, sur une moyenne supérieure à 1000m de dénivelé par descente. Le temps est resté beau presque toute la journée, à part un passage nuageux de haute altitude en fin de matinée. Le rêve.
Il y a des choses dont je doute qu'il soit possible de se lasser : même si c'est extrêmement bruyant, la puissance de l'hélicoptère, le fait de voler, entouré par des paysages magnifiques et impressionnants, tout ça pour se faire déposer au sommet d'une pente de poudreuse fraîche entièrement vierge, et recommencer une fois en bas en ayant à peine le temps de souffler, cela reste une expérience complètement folle.
Je fais partie de ceux qui n'étaient pas spécialement tentés par l'héliski à cause de l'image et des stéréotypes que nous avons en Europe, surtout en France où c'est interdit : pratique bruyante, réservée à une élite fainéante, irrespectueuse de la nature et des autres pratiquants de la montagne, etc.
Ici en Colombie Britannique, et particulièrement avec White Wilderness Heliskiing, cela prend un autre sens. Tout d'abord on ne dérange personne, les montagnes étant complètement vides. Sur la route le long de la rivière Skeena qui serpente entre les trois massifs de pratique, on ne trouve que quelques fermes abandonnées. Seules des pistes forestières exploitées durant l'été partent de la route. Certes, l'héliski dérange les espèces animales qui ne sont pas en hibernation, mais l'espace de quelques minutes. Bien sur un hélicoptère polluera toujours plus qu'un randonneur, mais je ne pense pas que son impact sur les montagnes de cette région soit plus important que l'implantation d'un domaine skiable... Ce qui est sur, c'est que ces montagnes ne devaient pas voir beaucoup de skieurs avant l'hiver 2015-2016.
Nous étions tout de même là-bas pour mettre à l'épreuve les nouveaux skis freeride d'Elan, les Ripstick. Ceux-ci sont déclinés en quatre largeurs, 116, 106, 96 et 94mm au patin, la version femme.
Les Ripstick, développés en collaboration avec Glen Plake, ont une construction classique en sandwich avec noyau bois, fibres de verre et chant en ABS, mais ils comprennent aussi des "tubes" de carbone tout le long du ski pour augmenter la rigidité sans rendre le ski trop lourd par rapport à une couche d'aluminium de type titanal. Mais leur principale caractéristique qui les différencie des autres skis de freeride, c'est leur asymétrie : la technologie Amphibio, développée pour les gammes de piste, a été adaptée sur les Ripstick. Il s'agit d'un développé de rocker plus important à l'extérieur de chaque ski. On obtient donc un ski gauche et un ski droit.
La paire qui m'a été prêtée était un Ripstick 116 en 193cm, montée avec fixation de randonnée débrayables Tyrolia Adrenalin 16. Au niveau du shape, les Ripstick possèdent un cambre classique, un rocker avant progressif et un très léger rocker arrière, avec un tail découpé comme un talon plat, carré, mais qui se relève légèrement. Le flex est rigide, cohérent et homogène, sans être trop "barre-à-mine".
Le 116, surtout en 193, apporte évidement une très grosse surface portante. Le ski déjauge instinctivement et est très facile à prendre en main. Pas de grosse surprise, pas de comportement bizarre, pas de prise en main compliquée : Elan a un ADN très alpin, et on a des skis qui, jusqu'en pleine poudreuse, gardent ce comportement assez directif. Les skis demandent à être skié plutôt en appui languette pour être exploités au maximum ! En revanche on est loin de la difficulté de manoeuvre de certains gros freeride, grâce au rocker avant et au léger relevé de talon qui donne une facilité de pivotement déconcertante pour un ski de cette envergure.
Je suis habituellement plutôt réticent à emmener de grands et gros skis (comprendre plus de 110mm au patin et plus de 190cm) en forêt, mais cette fois-ci je n'ai eu aucun problème, à aucun moment ils ne m'ont semblé trop imposants ou trop patauds. Et lorsque l'on veut charger, aller vite et sauter, pas de problèmes : la spatule encaisse quand on est sur l'avant, et le talon, proche d'un talon plat, permet de rattraper un backslap non prévu.
Nous n'avons évidemment pas testé les skis sur piste, mais nous avons tout de même effectué quelques descentes ou quelques passages dans des neiges un peu moins bonnes : croûtée, dure, surtout soufflée par endroits en haut de certains runs. Cette fois-ci la longueur s'est faite sentir, rendant les manoeuvres un peu moins faciles. Cependant le ski est loin d'être inskiable, au contraire: une fois que l'on a compris et qu'on s'est remis en mode "neige pourrie", avec un peu de visibilité, on peut reprendre de la vitesse et enchainer que ce soit en virages courts ou longs. Dans la croûtée, la spatule, rigide, ressort et permet de garder un bon contrôle. Le 106 doit être très agréable à skier dans ces conditions.
Le 116 est un très bon freeride qui s'adresse à ceux qui cherchent un ski au comportement assez directif, sans être toutefois trop exigeants comme certaines barres, et qui passe dans tous les terrains et toutes les neiges. Le 193 est un très bon gun, ceux qui sont un peu moins à l'aise avec la longueur ou qui veulent un ski un peu plus passe partout peuvent se rabattre sur le 185.
Elan retournera au Skeena Salmon Lodge du 10 au 13 mars prochain. Glen sera à nouveau de la partie, et cette fois-ci ce sera peut-être l'un, ou plusieurs d'entre vous qui iront avec lui !
En effet, trois places pour le trip sont à gagner lors d'un grand jeu concours Elan. Le concours est ouvert exclusivement en Amérique du Nord, en France et en Slovénie.
Premier prix : les trois premiers sélectionnés gagneront chacun une place pour trois jours d'héliski à White Wilderness Heliskiing, voyage en avion compris. Minimum garanti de 12000m de dénivelé, avec toutes les accommodations qui vont avec : pension complète, jacuzzi, massage, etc.
Deuxième prix : les six suivants gagneront une paire de skis Ripstick.
Troisième prix : trente t-shirts Ripstick sont à gagner pour les autres sélectionnés.
1 - Vous devez avoir ou louer (ou vous faire prêter, mais pas voler) une paire de skis Ripstick.
2 - Vous devez suivre les pages Facebook et Instagram Elan et White Wilderness Heliskiing.
3 - Vous devez poster une ou plusieurs photo sur le site d'Elan - Ripstick (en bas de page). Vous augmenterez aussi vos chances en postant votre photo sur les réseaux sociaux avec le hashtag #skiripstick. Il n'y a pas de limitation du nombre de photos que vous pouvez poster.
Tous les détails et le règlement se trouvent sur le site d'Elan - Ripstick. ATTENTION : vous ne pouvez participer que jusqu'au 31 janvier 2017.
Bonne chance à tous !
12 Commentaires
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Sans dec, c'est quoi cette conclusion digne d'un article sponsorisé pour la pratique de l'héliski !
Première fois que je suis déçue de Loic par un article....
Le lodge de WWH est la seule exploitation touristique dans une zone grosse comme le nord des Hautes-Alpes (sachant qu'autour, c'est tout aussi grand et vide). Est-ce que ce serait mieux qu'il n'y ai rien du tout ? Peut-être. Est-ce que ce serait mieux qu'il y ait 5 ou 6 domaines skiables ? Économiquement pour les investisseurs oui, c'est sur, écologiquement, c'est sur que non. Pour les populations locales ? Il n'y en a pas.
Quand on rajoute de l'héliski à une zone déjà saturée de pratiques comme le ski alpin, la rando et l'alpinisme, c'est sur que ça n'a pas de sens. Dans une zone comme celle-ci, même avec cet hélicoptère qui tourne durant l'hiver, la région est surement bien plus calme que le parc des Ecrins...
Au final si je devais pourfendre la pratique de l'héliski dans les Rocheuses il faudrait déjà que j'arrête de skier en station pour être cohérent car c'est de très loin la pratique qui détruit le plus le côté sauvage de la montagne. Je n'y suis pas encore prêt, je l'avoue.
En Europe c'est un autre soucis, je vais beaucoup plus dans le sens de Mountain Wilderness, car la situation est différente avec presque toute les vallées habitées et exploitées.
Et dernière chose, les possibilités de ski offertes par l'héliski restent clairement imbattables par rapport aux autres moyens (remontées, rando, cat-skiing, etc.) et ça, on y changera rien tant que des gens auront les moyens de le faire.
Mais t'as peut être raison, mettons tout les skieurs d'un domaine en hélico c'est certainement mieux !
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Ensuite, je défie quiconque qui aurait eu la chance d'avoir cette expérience de ne pas être aux anges.
Aussi, je serais presque prêt à parier qu'une semaine de circulation embouteillée comme ça l'est tous les jours à Grenoble pollue bien plus la montagne qu'une saison entière d'héliski là bas...
""'une semaine de circulation embouteillée comme ça l'est tous les jours à Grenoble pollue bien plus la montagne qu'une saison entière d'héliski là bas...""
Pas la même chose, tu compares une agglo de 500 000 habitants avec toute son activité éco avec un hélico de 4 (12 personnes) !!!!!!!!!!!!
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Je dis juste que l'utilisation de cet hélico dans le cadre de cet article pollue sans doute beaucoup moins la montagne quand il est pratiqué dans ces proportions.
C'est bien sur Mon avis, et je n'oblige personne à le partager
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A moi non plus l'héliski dans de tels territoires ne me choque pas plus que ça.
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