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Notre deuxième halte en terre japonaise se fait à Nozawa Onsen, une petite ville au charme inégalable. L’eau des sources thermales est omniprésente, utilisée ici pour faire fondre la neige dans les rues, cuisiner, et évidemment pour les bains publics. La ville en possède plus d’une douzaine. On y visite un endroit remarquable : la Ogama onsen, une place avec des eaux à plus de 90°c, réservée au villageois où ceux-ci viennent cuisiner leur nourriture : légumes, raviolis et œufs pochés dans l’eau soufrée des onsen, une spécialité du village que vous pourrez déguster au petit déjeuner.
La station paraît relativement grande (1085m de dénivelé et 21 remontées) avec un super potentiel de runs dans la forêt mais aussi quelques lignes plus engagées et raides.
Notre premier jour est consacré à la découverte de la station, il fait beau et il est parfois difficile de savoir où s’aventurer. Les jours suivants, il neige fort et on se familiarise avec le domaine.
C’est dans ces mêmes forêts, que l’on s’est fait une petite frayeur en apercevant au loin un animal étrange. On s’est affolés en criant au reste du groupe de ne pas rester là, qu’un animal nous observait, il paraissait peu craintif voir même curieux. Ne pouvant identifier la bête, nous pensions voir une sorte de loup ou peut-être un ours japonais. Mais Camilla, plus bas qui prenait des photos semblait sereine, « Mais non, c’est rien, c’est sûrement un kamoshika, une sorte de chèvre poilue des montagnes ». Mais nous n’étions pas très rassurés et c’est peu dire.
Après vérification, il s’avéra que Camilla avait raison, nous avons juste eu la chance de croiser un saro du japon, un capriné qui s’apparente en effet à un bouc ou une sorte de chamois poilu. Frank s’est retrouvé, deux jours plus tard, nez à nez avec ce bel animal curieux et craintif.
Chaque repas au Japon est un moment particulier, une découverte pour les papilles et les yeux. La cuisine de tous les jours est simple mais variée et toujours (ou presque) un régal, même si parfois surprenante.
Quant à la cuisine originale : vous pourrez déguster des crickets frits et boire du saké blanc (à la texture épaisse) ou encore du « fish saké », un saké chaud dans lequel baigne un poisson entier cuit. Légèrement ragoûtant mais amusant !
Sinon, le riz et les pâtes (ramen, soba, et udon) constituent l’alimentation prédominante et les sushis, contrairement à l’idée qu’on s’en fait, un repas occasionnel mais le poisson est très présent dans l’alimentation nippone.
Il n’est pas rare de commander ses plats sur photos à un distributeur, ce qui nous a valu de manger des tripes par inadvertance au grand désespoir de Marion. Du côté raffinement, une spécialité locale est à tester : le bœuf de la région de Niigata, un animal abreuvé à la bière, massé et à qui on fait écouter de la musique classique. Ca fait beaucoup rire, mais c’est de loin le meilleur morceau de bœuf que nous n’ayons mangé.
Il faut aussi goûter le whisky japonais, parmi les meilleurs au monde, pour le reste, suivre son intuition et ne pas hésiter à tester : BBQ japonais (Yakiniku), fondue japonaise, ramen, udon, soba, etc, le choix est immense et les saveurs infinies.
Veillez à ne pas planter vos baguettes dans le riz car c’est signe d’un rituel funéraire.
Si il y a bien un endroit au monde où faire une soirée karaoké est acceptable, c’est au Japon car c’est ici une sorte de sport national. Commencez par vous faire un bon repas arrosé de bière, puis de saké (et fish saké pour les plus motivés) et filez au bar à karaoké où vous vous enfermerez dans un « box » à l’abri des regards. Le but : boire, pousser la chansonnette et se lâcher ! On se prend vite au jeu. Les japonais s’y donnent vraiment de tout cœur et c’est très drôle à voir.
Kanpaï !
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