Le Derby Bon Appétit a eu lieu samedi aux Menuires, en Savoie. Après une première édition bien réussie, la joyeuse équipe a remis ça cette année avec la même recette, ouverte à tous ceux qui veulent passer un bon moment.
Tout d'abord, l'idée, c'est de pouvoir convier le plus de gens différents autour d'une chose, le ski dans la bonne humeur. Quoi de mieux pour ça qu'un derby ? C'est ouvert à tous, skieurs occasionnels comme proriders, quelque soit le niveau tout le monde se côtoie et partage ce moment. Il ne restait plus qu'à y ajouter la fameuse sauce Bon Appétit.
Comme lors de la première édition, le derby a eu lieu le matin. Ce n’est pas tout-à-fait un derby « classique » puisqu’il possède des portes de slalom qui obligent les concurrents à suivre un parcours précis. Mais il ne s'agit pas de la seule épreuve, l’après midi une manche de slalom géant permettait de sélectionner les 32 premiers pour le slalom parallèle prévu le soir sur le front de neige. Un slalom parallèle, comme son nom l’indique, ce sont deux parcours de géant identiques (ou presque) tracés l’un à côté de l’autre sur lesquels s’affrontent par duel les qualifiés. Il y a ainsi un podium par catégorie pour le derby, et un podium général pour les gagnants du slalom parallèle.
Cette année, près de 180 participants étaient au départ, prêts à s'élancer par vagues de 5 toutes les minutes. Le soleil était présent jusqu'aux environ du dossard 90, les chats noirs suivants ont du faire avec le jour blanc mais il y en a certains que ça n'a pas handicapé, comme les quatre premiers du classement général (dont Cédric Pugin, en deuxième place). L'équipe de Bon Appétit ayant eu la bonne idée de proposer un classement des skieurs "années 90 et skis pré-paraboliques", nombreux étaient ceux qui avaient ressorti les vieilles vestes et les skis droits.
Le derby était relativement court (2min10 pour le plus rapide). Situé en dehors des pistes, il passait d’abord dans une zone vallonée, avant de se raidir un peu dans la dernière partie en dévers qui revenait vers la station. Il n'y avait pas de difficulté particulière, hormis deux virages un peu plus serrés et une transition dans la partie en dévers à négocier si on arrivait très vite (et aussi le premier plat pour les monoplanchistes !).
La manche qualificative de slalom géant était classique, un parcours d’une quarantaine de secondes pour les meilleurs.
En revanche, après une arrivée « à la Martin Fourcade » l’année dernière (un long plat à bourriner en pas de patineur), l’équipe de Bon Ap’ a concocté un final un peu spécifique au slalom parallèle pour cette deuxième édition :
Après un départ assis sur une chaise et quelques portes de slalom, il fallait passer une dernière porte, véritable celle-là, installée avant la ligne d’arrivée. La difficulté consistait à freiner d’un coup sec, ouvrir la porte puis se propulser vers la ligne d’arrivée. Et vous vous en doutez bien, comme l’ont dit plusieurs participants, « en fait tout se joue à la porte ! ».
Cette journée s’est évidemment déroulée dans une ambiance typique Bon Appétit : le fun passe en premier, pas de prise de tête, et le tout avec du bon hard-rock en fond. Ici Mickael Blanc, quelque part dessous après sa victoire au slalom parallèle :
Derby hommes (toutes catégories) :
1. Rolland Charly 2:10.15
2. Pugin Cédric 2:12.85
3. Blanc Mickael 2:15.59
4. Bletton Gabriel 2:16.02
Derby filles (toutes catégories) :
1. Lagarde Florence 2:35.18
2. Moroni Cécile 2:48.39
3. Ravier Sophie 2:57.61
4. Borrel Carole 3:01.59
Le slalom parallèle :
1. Blanc Mickael
2. Pierrot Bondier
3. Bletton Gabriel
4. Flo Cuviller
Les résultats complets ici.
6 Commentaires
Bon article Loïc
La comète s'est transformée en météorite sur le parallèle
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
HAHA, excellent, je ris encore...
bien n'imp le bordel, bien bon quoi... merci à vous pour ces ptits moments sympas !
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire
Connectez-vous pour laisser un commentaire