seconde journée de compétition annulée en raison des conditions météo. On se rattrape avec un portfolio touristique.
On y croyait pourtant. Couchés à 10h, petit réveil à minuit 30 pour voir si les aurores boréales étaient en route (non, trop de nuages), retour au lit, réveil 6h et un peu après 7h08 (l'heure légale limite de vol), les hélicos commencent leur ballet pour emmener tous les riders et l'organisation sur le site de la compétition.
La météo promettait de larges éclaircies, au final l'Alaska en aura décidé autrement, et le brouillard a joué avec nos nerfs toute la journée. Les ventilateurs volants n'y auront rien fait. L'heure tournant, la face passe de plus en plus à l'ombre. Le brouillard ne se dissipera que trop tard, il ne restait pas assez de temps pour lancer la course.
La situation est ce soir complexe : le temps demain devrait être du même acabit, avant une nouvelle dégradation pour le Week End, et de nouveau du beau temps lundi (en théorie hein). Sachant que la weather period se termine dimanche, et que lundi nous serons tous dans l'avion.
Coup de tonnerre sur le Riders Meeting. Nicolas Hale Wood évoque, en cas de nouvel échec vendredi, la possibilité d'une prolongation de la weather period alors que la météo annonce du beau pour le début de semaine prochaine. L'implication financière est lourde pour les riders - et l'organisation-, ne serait-ce que pour changer les billets d'avion, mais l'organisation propose d'ores et déjà des solutions (prise en charge d'une partie des frais, mise en commun des prize money...). C'est également compliqué pour le staff qui doit enchainer avec Verbier. Bref, ce serait un gros bordel
Mais ce serait aussi la seule solution viable (à condition de trouver une solution financière pour les riders qui, pour la plupart, sont loin de rouler sur l'or), la seule issue logique à ces 10 jours d'attente infructueuse mais pleine de promesse. On n'imagine pas repartir broucouille lundi, parce qu'on a tous envie de la voir cette étape d'Alaska, et les riders ont tous envie de la skier, de donner raison à l'organisation pour ce coup de poker. Les conditions sont bonnes, on a juste besoin de cette fenêtre. Il serait absurde d'abandonner maintenant, et ce serait un bien mauvais service à rendre à notre sport.
Il faut cependant espérer que la balance penchera demain du bon coté, ce qui serait quand même de très loin le meilleur scenario.
Allez, on se console ci-dessous avec un portfolio pot-pourri de nos activités à Haines et dans les alentours. Parce qu'en dehors du ski, l'Alaska est une destination incroyable, un bonheur pour les photographes et les esprits curieux.
En vrac : la visite d'un refuge pour animaux sauvages monté par 2 gars déjantés qui font de la visite un véritable show et entretiennent avec les animaux qu'ils ont recueilli une relation incroyable. Suffisamment incroyable pour que je rompe la règle du "pas de photo de bêbête". Egalement pour les geeks des skis pas comme les autres, nous avons eu la chance de pouvoir visiter les ateliers des skis Fairweather. De la toute petite série façonnée à la main ici à Haines, issue de l'alliance d'un ébéniste de talents et d'un passionné de ski. Joli, très joli!
plus la visite de la micro-brasserie locale et quelques paysages toujours aussi vilains.
12 Commentaires
Aussi, les sponsors ne payent pas les frais pour leurs riders dans ces cas-là ? étonnant !
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Oui Sarah un article sur ce thème serait super intéressant ! et ça donnerait une vraie vision de la vie de skieur pro
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Par exemple Candide Thovex peut rester tranquillement dans son chalet de Balme à compter ses billets et c'est mérité !
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