Direction le pays des Tapas pour vos serviteurs : Baqueira !
Vos serviteurs les plus fidèles sont en super forme pour ce troisième épisode de leur cinquième saison (déjà) ! Après un passage du côté de la Suisse, Fabien Maierhofer et Victor Galuchot sont allés profiter des chutes de neige massives dans les Pyrénées ! Ce n'est un secret pour personne, c'est une de leur destination favorite et l'occasion de retrouver leurs compères La légende et Le Phenix. A la différence des précédents épisodes se déroulant dans le pays des gens à l'accent chantant, ils ont cette fois-ci franchi la frontière et basculer du côté du pays des Tapas.
Hola ombres ! Un peu d’exotisme ça vous tente ?
France ou pas France, on ne met pas les pieds dans les Pyrénées sans nos deux enfants du pays préférés : Jean Mi Gouadain aka La Légende, La Leyenda pour les circonstances et Cyril Barat aka Le phoenix ! Il semblerait que nos deux amis répondront toujours présents pour quelques aventures à nos cotés. Mais cette année un léger changement avait opéré. En effet mes amis, aucun d’entre nous n’est éternel, et il vient un jour dans la vie d’un homme ou il faut devenir un adulte. Jean Mi et sa femme attendent une mini légende pour le printemps et Mr Barat vient de signer un CDI en tant qu’agent Immobilier ! Merde, rattrapé par la vie… Mais la passion reste et ces deux là n’en manquent pas. Ils ont donc laissé de coté leurs responsabilités pour venir faire un peu de puérilité à nos cotés.
L'équipe
Le bonus du trip c’est Edu Carrera, l’Espagnol de notre aventure. C'est un skieur de Baqueira que Jean Mi avait rencontré lors d’une compét' de freeride en Andorre. Pour la petite histoire, à 17 ans, notre amis a pris une grosse «artouste» en moto, ce qui lui a valu de méchants soucis aux nerfs du bras droit. Il a donc skié quatre ans avec le bras en écharpe. Après beaucoup de temps et d’efforts, il peut désormais tenir son bâton en skiant. Son bras reste pas mal handicapé mais le bougre ne laisse pas sa part au chien pour autant. Il a d’ailleurs participé à deux JO Paralympiques : Nagano et à Turin. La classe non ? Côté photos, c’est Guillaume Arietta qui nous a rejoint, nous voilà donc avec une belle équipe à l’assaut de Baqueira.
Edu fait le job et nous guide sur la station : Baqueira présente un potentiel Freeride de malade. Le domaine est très étendu et beaucoup de télésièges permettent d’accéder directement à pleins de bon runs. Avec les grosses conditions de neige et le froid toutes les expositions sont bonnes. Qui plus est, le manteaux est assez stable hormis les expositions sud. Bordel ça fait du bien d’être en hiver…
Nico se sait pas que filmer, il sait aussi skier !
Les deux premiers jours s’enchainent dans une météo mitigée. On skie les faces nord où la neige est dingue. Même 1m de poudre ne coule pas dans du 45%. Pour le run du soir Edu gare sa voiture dans un village en bas de vallée. On termine donc chaque journées vers 18h sur ce long run. Si vous trainez les lattes par là bas, le run s’appelle Bajergue et pour finir une bonne journée de poudre c’est juste le top !
Pour le troisième jour, Edu nous organise un programme plus cool. Cette fois ci nous déchausserons les lattes à 15h. La journée se termine encore une fois par un autre grand run, depuis le sommet d’un siège appelé Dossau nous descendons sur Montgarri. Du ski vraiment sympa qui mène dans un petit paradis. En effet, en bas du run après quelques poussées sur les bâtons nous atterrissons devant une église et un refuge, perdus au fond de la vallée le long de la rivière et un petit pond permet d’accéder à ce joli petit coin. Bien sur ici c’est les Pyrénées et qui dit Pyrénées dit méga bonne bouffe : paté maison, soupe et Txuletta (ça veut dire cote de boeuf des enfers en Espagnol). Le festin se termine vers 17h. À cette heure si et avec le ventre prêt à exploser il serait bien difficile de se trainer jusqu’à la station… Surtout que celle ci se situe de l’autre coté d’un col qu’il faudrait remonter. Mission impossible après la Txuletta !
Le coin caché
Heureusement ils sont forts ces espagnols. Clori, le boss de Montgarri outdoor s’est spécialisé dans le rapatriement de panses éclatées. Il nous attend là avec une moto neige et 15m de corde. Tout le monde rechausse les skis et s’accroche derrière la douce machine pour une balade digestive des plus agréable. Après un quart d’heure à travers la foret où chacun d’entre nous tire autant qu’il peut sur la corde pour atteindre la poudre sur les bords du chemin, nous sortons sur un grand plateau au dessus de Baqueira. La balade continue encore quelques instants avec en prime un couché de soleil magique… Toute l’équipe a du prendre un moment pour se taper le cul par terre tant le spectacle était beau. Le sourire tiré derrière les oreilles nous rentrons sur la station prêts à se glisser dans le lit et à se remémorer ces moments où l’on se dit que putain la vie est belle.
Le lendemain, histoire de bruler toutes ces graisses et de rétablir un peu notre bilan carbone, nous avons remis les peaux ! En contre bas de Baqueira, au dessus de la ville de Vielha, une station du nom de Tuca à été abandonnée 30 ans auparavant. Victime du succès de sa voisine Baqueira, la petite station a été désertée. Quelques 2h30 de rando, en passant dans la foret un peu trop dense, nous permettent d’atteindre la station fantôme. Là des maisons vides et des pilonnes de remontées mécaniques rouillés témoignent du départ de l’Homme. Une atmosphère spéciale traine ici, comme ci le temps s’était arrêté brièvement. Après un petit goûter sur le porche d’une de ces maisons à l’abandon, nous repartons pour le sommet. Encore deux heures et demi de grimpe pour nous tirer en haut d’une des rares pentes que les randonneurs locaux n’ont pas raillée. Les virages ont couté cher mais la neige tient ses promesses. Le soleil nous offre encore une belle lumière sur cette fin de journée. Nous descendons tranquillement jusqu’à Vielha où une bonne adresse de Tapas nous attend. 5h de rando avec une pomme en guise de repas c’est pas le Peru, alors laissez moi vous dire que le bar à Tapas il a prit une sacrée claque.
la station abandonnée
Pendant notre escapade bio, le vent et la chaleur ont fait leur apparition du coté de Baqueira. Même si elle reste bonne la neige n’est déjà plus ce qu’elle était. Un peu tous fatigués, nous écourtons la dernière journée pour se dorer la pilule en terrasse autour d’un dernier casse croute. Nous échangeons encore quelques sourires et constatons que l’expérience Espagnole aura été une réussite totale. C'est toujours un grand plaisir de revoir nos deux acolytes Pyrénéens. Une bien belle rencontre avec Edu et une belle découverte avec le domaine de Baqueira.
Un grand merci aux Pyrénées Espagnols pour leur accueil !
10 Commentaires
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Je suppose qu' avec les vacanciers il devait y avoir la course à la trace mais vous avais trouvé un bon guide local
J'ai bien aimé l’équipe en mode sangliers, faut dé-brouillasser de temps en temps par chez nous
Merci pour les petit tuyau rando et bouffe du coin.
Un second, plan si vous désiré de passer un week end sur Baqueira, il y a des hôtels dans les petit village comme à Salardu avec un bon bar tapas et restau grillade au feu de bois.
A l'année prochaine par chez nous ou on vous revoit bientôt?
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Question : quand on voit les grandes lignes que vous faites, le cameraman se trouve où ?
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