une avalanche, oui mais pourquoi? analyse de cas avec vidéo, interview et contribution de l'ANENA.
Au delà des images spectaculaires, skipass.com reviendra à chaque fois que cela sera possible sur des cas concrets et documentés d'avalanches, afin de tenter de les expliquer au mieux et de sensibiliser les pratiquants, confirmés ou non, aux risques. Il ne s'agit en aucun cas de fournir un mode d'emploi ou une illusoire assurance, mais d'apporter des éléments de réflexion, à intégrer lors de vos futures prises de décisions.
En décembre 2012 Antoine, un jeune skieur haut-alpin, a déclenché une avalanche de grande ampleur dans un hors-piste de la station des Orres. Il va nous raconter en détails ce qu'il s'est passé ce jour-là. Nous avons voulu faire une analyse intéressante et détaillée de cet incident c'est pourquoi nous avons aussi demandé à l'ANENA de réagir en fin d'article.
- Peux-tu te présenter pour nos lecteurs ?
- Je m’appelle Antoine Benini, j’ai 23 ans, je suis moniteur de ski aux Orres et je skie plus généralement dans le massif de l’embrunais et les Hautes-Alpes. Je suis passionné de ski et de toutes les activités qui se pratiquent en montagne.
- Sur la vidéo on voit des skis en bois, qu’est-ce que c’est ?
- Comme je suis charpentier l’été j’ai l’habitude de travailler le bois et il y a quelques années j’ai essayé de créer une paire de skis. Maintenant j’en ai plusieurs, ainsi que deux snowboards et je ne skie plus que ça.
- Peux-tu nous en dire plus sur cet endroit où a eu lieu l’avalanche et ce sommet, le Boussolenc ?
- C’est un hors-piste assez fréquenté après des chutes de neige mais aussi un itinéraire de randonnée. Le Boussolenc est le sommet à gauche de la station des Orres quand on y arrive. Une partie de la pente donne sur le domaine et les pistes et elle est déclenchée par les pisteurs avec un CATEX. La partie où nous étions est accessible depuis la station par gravité en traversant en haut de cette première zone, c’est pourquoi il y a souvent des traces là-bas. Comme ce vallon est séparé de la station par une crête, il est plus tranquille et reste assez préservé. L’itinéraire des randonneurs passe au fond de ce vallon dans la forêt avant d’aller prendre l’épaule gauche du Boussolenc pour faire la descente depuis le sommet. La flèche représente la traversée pour accéder à la zone depuis les remontées :
- C’est un endroit qui part souvent en avalanche ?
- Il y a souvent des coulées dans la partie haute et centrale du vallon qui dépasse les 30° mais c’est généralement de petite ampleur. Lorsqu’on traverse depuis la station par le télésiège des Crètes on arrive sur un endroit qui est assez peu pentu, et pas vraiment sujet aux grosses avalanches, du moins c’est ce que nous pensions.
La zone de l'avalanche sur skitrack.fr (la capture a été retournée et est donc orientée au sud pour mieux voir la zone), avec le figuré rouge illustrant les zones dépassant les 30° de pente, le trajet approximatif d'Antoine en vert, les zones de fractures en bleu et la croix verte représente l'endroit où était Antoine lorsque les premières plaques se sont décrochées :
- Quelles étaient les circonstances ce jour-là ?
- C’était le 18 décembre 2012 en début d’après-midi, vers environ 14h. Après avoir fait du snowboard en hors-piste sur la station tout la matinée, j’ai échangé pour des skis et avec trois autres moniteurs de la station nous sommes partis vers le Boussolenc, côté Nord-Ouest. Nous nous sommes servis de la trace de traversée des pisteurs qui étaient allés déclencher le bout de la crête, nous n’avions qu’à tirer un peu plus loin pour arriver dans le vallon.
- Le déclenchement des pisteurs avait donné quoi ?
- Les CATEX avaient tiré et les pisteurs avaient tenté de faire partir un peu plus loin. Il n’y a pas eu de gros départ, juste une coulée comme souvent à cet endroit.
Photo prise pendant la traversée, la station est à gauche, le vallon du Boussolenc à droite derrière la crête :
- A quoi ressemblait le manteau à cette époque (début de saison, mi-décembre) ?
- On avait une sous-couche au sol de début de saison qui était dure. Par dessus une grosse épaisseur de gobelets ou givre de surface. Et ensuite il était tombé successivement deux chutes de neige fraiche de 40cm à quelques jours d’écart. Donc une couche dure, une couche fragile « roulement à bille » et là-dessus deux couches de neige poudreuse. Un peu comme ce qu’il se passe en ce moment…
- Passons à l’avalanche en elle-même, que s’est-il passé exactement ?
- Comme on le voit dans la vidéo, je suis parti de la crête dans une sorte de contrepente derrière la butte à vitesse moyenne. Arrivé au bout de cette contrepente, juste avant que je plonge dans l’axe de la pente du vallon, j’ai vu qu’au dessus de moi à ma droite une grand plaque venait de se détacher.
Je suis immédiatement parti tout droit dans la pente et là j’ai vu que la partie derrière la contrepente était partie également, à ma gauche donc. Pendant ce temps la première plaque qui était partie au dessus de moi s’est propagée jusqu’à l’extrême droite du vallon du côté du col de Terre Rouge.
- Donc quand tu as vu que ça partait à ta droite et que tu es parti tout droit dans la pente pour y échapper, ça avait déjà déclenché de l’autre côté de la butte ?
- Oui c’est ça, tout ça se joue en l’espace de quelques secondes entre les déclenchements.
- Tu as tiré tout droit, et tu as doublé celle qui était à ta gauche c’est ça ?
- Oui j’ai doublé celle de gauche, qui allait rapidement se freiner car la pente se redresse progressivement en bas du vallon. Pour finir c’est la partie basse de la pente à ma droite qui a coulé aussi. Mais j’avais déjà réussi à trouver refuge derrière une ou deux buttes en bas loin à droite, ce qui était le seul endroit possible puisque sur la gauche il y avait les arbres qui bloquaient : il est difficile d'aller très vite pour s'échapper en forêt et c'est le meilleur moyen de finir compacté contre un tronc...
Sur cette capture, Antoine regarde où en est l'avalanche partie derrière la contrepente à sa gauche. On remarque que le haut de la butte n'a pas encore été submergé par ce qui est parti en haut du vallon (voir sur la photo en couverture prise le soir) :
- Tu es remonté prendre des photos le lendemain, ça a donné quoi ?
- Eh bien j’ai pu voir la taille complète de l’avalanche, c’est-à-dire environ 450m de large au niveau de la fracture sur 900m de long. Là où je m’arrête dans la vidéo, derrière dans la forêt la pente replonge à nouveau et l’avalanche a continué assez bas à cet endroit. J’ai sorti ma sonde de 2,40m et j’ai sondé à plusieurs endroits, je n’ai pu sentir le fond qu’une seule fois.
-Est-ce que tu avais connaissance de l'état du manteau et du vent qu'il y avait eu avant ?
-Oui je savais ce qu'il y avait comme couche de neige mais on a négligé la couche fragile (gobelets) qui était enfouie sous deux couches de 40cm de poudre. Effectivement il y avait eu un peu de vent mais une petite couche de 3cm de neige fraîche cachait le tout...
-Pourquoi êtes-vous allés skier à cet endroit ?
-On est allé là-bas car la trace jusqu'à la crête avait été faite par les pisteurs le matin même pour miner la combe juste avant la crête. Du coup on s'est dit : « Trop bien la trace est faite, on a juste à basculer de l'autre côté ! ». Et vu le profil du terrain ça nous a semblé bon pour y aller, car nous arrivions plus bas que la zone qui part habituellement. C'était la première fois de la saison et on allait sûrement se gaver jusqu’aux oreilles !
-Est-ce que tu t'attendais à ce que ça parte ou pas du tout ? Étais-tu confiant, ou pas trop confiant ?
-Franchement je ne pensais pas du tout que ça partirait sur une telle ampleur et j'ai vraiment été surpris que ça déclenche à distance comme ça. On n’était pas totalement surs que ça ne parte pas, en tout cas pas à cet endroit. Car dans notre cheminement on skie des pentes à moins de 30 degrés, mais surplombées par des pentes plus raides. Et pas totalement confiant et encore moins quand mon pote m'a dit « je viens avec toi car je ne connais pas bien… ».
L'aérosol, quelques secondes derrière Antoine :
-Avais-tu mis en place une stratégie pour skier cette pente ?
-Ca c’est difficile à dire, on était quatre moniteurs et personne n'a donné d'avis franc avant de partir. Nous ne nous sommes pas concertés et on a du se reposer l'un sur l'autre car nos compétences sont égales en principe. Et comme on a souvent skié cette pente on a du minimiser les risques. C’était aussi l'euphorie du début de saison et "l'habitude". J'avais surtout prévu de suivre cette contrepente qui mène au centre du vallon car les deux sont inférieur à 30°, sans basculer dans la zone plus raide derrière la butte à ma gauche.
- Qu’est-ce que tu tires comme conclusion, analyse de cet accident ?
- Le Boussolenc, depuis le temps que je skie aux Orres, est devenu un peu mon terrain de jeu. Je le connais par coeur, je l’ai skié de nombreuses fois dans de nombreuses conditions sans qu’il ne se passe quoique ce soit. Je pense que cette habitude fait que j’ai minimisé le risque ce jour-là, et ça aurait pu très mal finir. Il ne faut surtout pas sous-estimer la montagne mais il ne faut surtout pas aussi prendre des habitudes avec elle. Les conditions évoluent, il faut le prendre en compte tout le temps. Ca m’a donné une énorme gifle, je ne pensais pas qu’une avalanche d’une telle ampleur dans un endroit pareil pouvait avoir lieu. Je vois les choses différement maintenant, et j’insisterai sur le fait que même pour une petite sortie au bord de la piste il faut toujours se renseigner au maximum sur les conditions : lire le BRA tous les matins, observer l’évolution du manteau, les conditions météo, l’avis des pisteurs, et ne pas hésiter à aller faire une coupe du manteau de temps en temps pour voir les différentes couches. Sans même parler de l'équipement nécessaire et de savoir s'en servir...
Un grand merci à Tony Lamiche pour son aide lors de la rédaction de cet entretien.
Frédéric Jarry de l'ANENA (Association Nationale pour l'Etude de la Neige et des Avalanches) a accepté de nous donner une analyse intéressante et pertinente des choses à retenir de cette avalanche, autant sur le plan nivologique qu'humain avec la prise de décision :
Ce témoignage rassemble des éléments que l’on constate dans d’autres témoignages. Comme le conclut si bien Antoine, c’est essentiellement « l’habitude » qui le conduit vers une avalanche qui aurait réellement pu lui coûter très cher, vu l’ampleur du phénomène.
Plusieurs éléments, visibles sur la vidéo ou dont Antoine avait connaissance, montrait que les conditions météo récentes rendaient déjà la situation tendue :
-Un gros cumul de neige suite à des chutes récentes. Antoine parle de deux chutes récentes de 40cm. Le bulletin d’estimation du risque d’avalanche du jour, pour le massif, annonce un cumul depuis 5 jours de 60cm. Selon le BERA, ces couches sont peu stabilisées.
-De la neige transportée par le vent. Sur la vidéo, on distingue assez bien les effets du vent sur la zone skiée : sillage à l’abri des rochers, crêtes de coq sur certaines zones, premiers arbres dépourvus de neige tandis que ceux un peu plus bas dans la descente sont encore chargés. Ces indices marquent la présence d’un transport de neige par le vent et la direction : clairement, la pente skiée était à l’abri du vent. C’est une zone accumulée. Le bulletin évoque de nombreuses plaques à vent au-dessus de 2000 m et les secteurs nord-ouest à sud-est sont les plus concernés.
-Une petite avalanche déclenchée par les pisteurs « comme souvent à cet endroit ». une avalanche, spontanée ou déclenchée, est un indice d’instabilité latente … au moins pour les pentes de même altitude et de même orientation.
Antoine a déjà tout ces éléments en tête. Il semble que lui et ses amis se mettent alors dans un mode de vigilance « habituel » : ils ont la bonne idée d’emprunter les pentes les moins raides du vallon sous le pic de Boussolenc. L’idée, presque inconsciente tellement il a l’expérience de ce vallon, est de ne pas skier les pentes à plus de 30° qui sont présentent à l’amont du vallon (sous le pic) ou dans le vallon même, afin de ne pas initier un déclenchement direct sous les skis. Cependant, le risque marqué (3) de ce jour n’est pas uniquement lié à la présence de plaques formées par le vent, pouvant être volumineuse vue les quantités de neige récemment posées.
Un autre élément « nivologique » est présent et rend d’autant plus « fragile » le manteau neigeux. Antoine sait qu’une grosse couche de gobelets est présente juste sous la neige récente. Le BERA du jour l’annonce également : « les importantes chutes de neige reposent souvent sur plusieurs dizaines de centimètres de neige sans cohésion ».
Le groupe de skieurs est dans une situation à la fois de plaques probablement volumineuses formées par le vent mais également en situation de plaque « persistante ». Dans cette pente « froide » (nord-ouest), la météo de début de saison (plusieurs jours de grand beau, froid) a permis la transformation des premières neiges en grains sans cohésion.
Dans ce cas, la couche fragile, sous le cumul de fraîche, doit être homogène sur de grandes surfaces. Même « au plat », Antoine, par la surpression qu’il inflige au manteau neigeux, initie la rupture de cette couche interne (un peu comme un château de carte qui s’effondrerait à l’intérieur du manteau). Puis cette rupture se propage à l’ensemble du vallon, via le travail de la plaque elle-même. Aux endroits les plus raides, dépassant 30°, la plaque cède.
Etant donnée l’homogénéité de la couche fragile dans ce versant ombragé et le volume de neige disponible, l’avalanche prend une ampleur jamais vue par les skieurs auparavant. Ils sont surpris. (Là encore, le BERA du jour annonçait que, pour cette orientation et cette altitude, « compte tenu des importantes quantités de neige mobilisables, les avalanches peuvent être de grande ampleur ».)
Cette situation nivologique particulière, avec possibilité de déclenchement à distance à partir de pentes inférieures à 30°, aurait dû mettre le groupe de skieur dans un état de vigilance accru et non pas « habituel ».
Antoine ne semblait pas penser qu’il « toucherait » la couche fragile avec l’épaisseur de neige récente qui la recouvrait. Selon la qualité de la neige qui recouvre la couche fragile (plus ou moins dure) et son épaisseur, une couche fragile peut être « titillée » plus ou moins profondément. 100 cm de neige récente ne suffisent pas forcément pour annihiler l’effet qu’on aura sur la couche. Il est également probable que là où Antoine a initié la rupture de la couche fragile, l’épaisseur de neige récente au-dessus ait été moindre qu’ailleurs : le vent avait peut-être érodé le manteau à cet endroit et la couche fragile pouvait dès lors être touchée plus facilement...
Le groupe de skieur ne semblait pas non plus connaître cette possibilité de déclenchement à distance. Savoir cela aurait peut-être pu les faire renoncer à s’engager dans le vallon, sachant qu’ils étaient dominés par des pentes raides.
Epaisse rupture en haut de l'avalanche où c'est parti jusqu'au sol :
Même si le groupe n’a pas de stratégie pour la descente et n’a pas communiqué sur les conditions du moment, il semble fonctionner implicitement sur de bonnes bases : Antoine est seul à s’engager dans la pente et il cherche les pentes les moins raides parce qu’il sent que la situation est tendue. Son jugement s’appuie sur l’expérience et l’habitude du lieu et des conditions, par analogie. Il applique dès lors un mode de vigilance et un comportement sécuritaire habituel. Mais il fait finalement face à une situation nivologique réellement inhabituelle. Et ce comportement s’avère inadapté. C’est sa très bonne maîtrise technique et la connaissance des moindres recoins du vallon qui lui permettent de se sortir de cette avalanche mortelle.
Comme l’évoque Antoine dans sa conclusion, c’est essentiellement l’habitude qui mène à l’incident : habitude du lieu et des conditions « normales », habitude de ne voir que des coulées dans les pentes à l’amont, aucune expérience de « grosse » avalanche dans ce vallon qui pourrait leur faire envisager le pire. Cette habitude les fait adopter un mode habituel de vigilance, inadapté.
Mais d’autres facteurs psychologiques sont également à l’œuvre dans cet incident, et ils ont certainement empêché le groupe à communiquer clairement et entrevoir un peu mieux la situation : la facilité d’accès au vallon qui permet d’accéder à un secteur vierge et de se gaver pour la première fois de la saison. C’est là aussi un autre piège de l’inconscient : le sentiment de rareté… Qui fait que la vigilance va automatiquement baisser si on ne se raisonne pas pour analyser objectivement la situation.
21 Commentaires
tu a eu une chance incroyable.
bon reflexe de tirer une droite !
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Beau réflexe, grosse chance...
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En complément, bel article de l'autre côté de la rue. Sur le plus on en sait, moins on en sait.
communitytouringclub.com
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Ça fait "hors-sujet", un peu comme si dès la seconde question tu avais posé la question de savoir avec quelle cam il avait filmé son POV. C'est superflu, on s'en tape, ça apporte rien au Schmilblik... surtout pour une fois qu'il y a un article intéressant sur l'un des plus gros risque du ski HP.
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En tout cas, super témoignage ! Je suis surpris de la distance à laquelle les plaques pètent par rapport au skieur, surtout dans un endroit assez peu pentu. Se faire coincer comme ca... Flippant !
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Vraiment impressionnant en effet !
Comme expliqué, l'"erreur" de skier cette pente semble venir d'une analyse des conditions faussée/influencée par l'habitude.
Mais une fois que ça part, je pense aussi que les skis (le matériel en général) jouent un rôle majeur pour échapper à l'avalanche. Même avec un niveau technique excellent, s'il avait été en snowblade, il serait sûrement plus là pour en parler.
Ca fait réfléchir en tout cas.
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Tirer tout droit et se mettre à l’abri, c'est donc ça la bonne attitude à adopter?
Très instructif cet article, les différents points de vue se complètent bien.
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Sinon pour ma part je pense que la bonne attitude à adopter c'est celle qui te permet de ne pas te retrouver dans ce genre de situation... Mais anticiper et avoir une porte de sortie ça fait partie des trucs utiles parce qu'on ne maitrise jamais tout.
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En regardant la vidéo, je me suis demandé ce que j'aurai fait à la place d'Antoine, et je me demande si je n'aurai pas déclenché mon ABS en voyant que ça pétait de partout ....... ce qui aurait été une connerie car ça m'aurait bien ralenti pour faire un droit et me mettre à l'abri ....
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Une ou deux remarques en passant: suis assez d'accord avec Yone sur la question des skis en début d'article, ça aurait pu arriver de façon moins téléphonée, même si c'est intéressant de savoir ce qu'il a sous les pieds.
Je pense que ça aurait été intéressant aussi d'en dire plus en fin d'article sur ce que ça a changé pour lui, son ressenti face à la pente maintenant, ses analyses, ses impressions, le matos (abs?), le fait de faire des tests arva réguliers.
Je dis ça par rapport à l'idée que je me fais du public qui peut lire ça au moment des vacances de février, jeune et pas forcément très affûté sur tout ça.
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