premier jour de ski au Canada : froid, soleil et (pas de) poudreuse.
Ce article est un compte-rendu en différé mais dans les conditions du direct du trip skipass au Canada effectué début mars 2014. cliquez ici pour consulter l'ensemble des articles du trip
4h30 saleté de jetlag 5h30 saleté de jetlag, 6h30 petit déjeuner
1 litre de café plus tard et quelques tartines, il est temps de se mettre en route : Allez, on se motive, une belle journée à -40° ressentis se profile. Chouette. On empile les couches : first layer en mouton, polaire, duvet, shell, 2 sous-pants... On croise les doigts dans les moufles (c'est plus chaud) pour que ça passe. C'est l'instant de vérité, celui où l'on va pouvoir vérifier si ces tenues valent leur 1000 euros le kilo...
En vrai il est 9h16, il y a une heure de décalage entre Calgary et Lake Louise.
Du coup, on crève un peu de chaud dans la voiture, on avait oublié qu'il nous restait 45 minutes de route. Pas grave, on ouvre les fenêtres. La route entre Banff et la station de Lake Louise est absolument magnifique, encadrée par des montagnes qui ne plaisantent pas...
en direction d'Albertville
A propos de Lake Louise
Une des stations les plus proches de Calgary, toujours en Alberta, Lake Louise ne fait pas officiellement partie de la Powder Highway. Même si elle est connue pour ses coupes du monde de ski alpin, elle offre de nombreuses possibilités freeride (mais c'est comme partout, tout dépend des conditions du moment). En revanche, la "ville" est très peu animée, on conseillera donc plutôt de rester sur Banff à moins que vous n'ayez les moyens de vous offrir une nuit (200 euros, pas besoin d'être millionnaire non plus) au mythique Chateau Fairmont sur les berges du lac.
le fameux hôtel, avec les pistes de Lake Louise au second plan. photo Chateau Fairmont
La région est également réputée pour le ski de rando en fin de saison, même si elle reçoit un peu moins de poudreuse que les stations plus à l'intérieur des rocheuses. Ah, et comme la station est située dans un parc national, il faut un permis spécifique (lourd à obtenir et assez coûteux) pour pouvoir filmer. C'est un petit peu anachronique, surtout en conditions de tournage légères comme les nôtres (se comprend mieux pour un tournage de film cinéma). Bref, notre itinéraire ayant été bouclé une semaine avant le départ, nous sommes contraints de faire l'impasse sur la vidéo pour cette première étape. Pas grave, on se rattrapera.
Ca picotte
Coté neige en revanche, ce n'est justement pas l'extase : la grosse poudre de la semaine précédente n'est qu'un vague souvenir, en tout cas de ce qu'on peut voir sur le domaine. Pas grave, on s'en met plein les yeux, la vue sur le lac de Lake Louise de l'autre coté de la vallée vaut son pesant de poutine.
On repère un chouette champ de bosses et surtout une face toute vierge sur sa droite. Sauf que renseignement pris, la zone est fermée de chez fermée, et dans le coin on ne rigole pas avec les Ski Patrol. Comme on n'a pas envie de finir notre journée à 10h30, on passe notre tour.
Dommage pour les conditions car il y a vraiment de belles lignes dans ces bowls et également énormément de potentiel rando (en combo avec les remontées mécaniques), notamment sur les pics que l'on voit au premier plan de la carte ci-dessous.
Puis on checke une petite combe mais ce coup ci, on nous prévient avec une belle faute d'accord qu'on risque de déranger une femelle grizzli qui a décidé de se poser là pour l'hiver. On ne voudrait surtout pas déranger.
Un peu plus loin, on trouve une autre petite face bien conservée, l'occasion de poser les premiers (et certainement pas les derniers) virages carte postale du trip. On ne va pas vous mentir : il faut bien soigner ses appuis pour faire voler la neige. Mais le panorama compense largement (et on ne dit pas ça pour se consoler) et la neige agréable.
Les quelques clichés dans la boite, l'appel du déjeuner se fait plus fort que tout, l'occasion de constater encore une fois que les stations canadiennes poussent les concepts de service et de qualité un peu plus loin que beaucoup de leurs homologues françaises. Pour une vingtaines de dollars (13 euros), le Northface Bistro, en bas des pistes, nous propose un buffet à volonté avec viande(s) ultra savoureuses et légumes (entendre : autre chose que des frites). Parfait.
Après quelques rotations dans le park, nous reprenons la voiture et filons directement au lac de Lake Louise, de l'autre coté de la vallée... L'endroit est magnifique, entouré de glaciers suspendus monumentaux. Encore plus spectaculaire l'été avec ses eaux turquoise, le lac accueille l'hiver les promeneurs et patineurs, au milieu des sculptures sur glace. A ne pas rater!
Bilan du test froid : c'est bon, les marques de fringues ont bien bossé, on n'a rien senti.
Prochaine étape : nous partons demain matin pour Revelstoke, où nous skierons 3 jours. La météo annonce de la neige et un net recul du froid. A demain!
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